Coronavirus : une prolongation du confinement "très vraisemblablement nécessaire"
La prolongation du confinement sera "très vraisemblablement nécessaire" a estimé jeudi sur Franceinfo Geneviève Chêne, directrice générale de l'agence sanitaire Santé publique France, précisant qu'il faudrait attendre "entre 2 et 4 semaines" pour observer un changement dans la dynamique de l'épidémie de coronavirus.
Les dynamiques de l'épidémie "dépendent de l'adhésion de chacun aux mesures barrières et de confinement"a indiqué Santé publique France, estimant qu'"un freinage important" de sa progression devrait pouvoir être observé "dans les 2 à 4 semaines". "Il est vraisemblable que ce soit en effet nécessaire de prolonger (les mesures de confinement) pour que le freinage soit suffisant", a-t-elle estimé. "La prolongation sera très vraisemblablement nécessaire", a insisté la responsable.
Une inversion de la courbe d'ici 2 à 3 mois
Interrogée sur une inversion de la courbe épidémique , elle a répondu qu'en se fondant sur "les expériences des autres pays qui ont connu l'épidémie avant nous et mis en place des mesures extrêmement strictes, on voit que la dynamique se déroule sur 2 à 3 mois en général, une inversion du pic intervient entre le premier et le deuxième mois".
S'"il est trop tôt aujourd'hui pour pouvoir affirmer quoique ce soit sur la dynamique de l'épidémie en France", si l'on se fie à l'exemple de la Chine, l'inversion de la courbe interviendrait "autour de mi-mai/fin mai". "Si on applique l'ensemble de ces mesures, il est vraisemblable que la dynamique de l'épidémie sera suffisamment freinée pour avoir une épidémie beaucoup plus importante que celle de la grippe habituelle mais malgré tout contenue", a-t-elle ajouté.
L'agence de veille sanitaire Santé publique France, recense notamment les cas de coronavirus. Sa directrice générale a précisé qu'il était "vraisemblable qu'il y ait plus de cas en France que ce qu'on peut confirmer chaque jour".
S'"il est trop tôt aujourd'hui pour pouvoir affirmer quoique ce soit sur la dynamique de l'épidémie en France", si l'on se fie à l'exemple de la Chine, l'inversion de la courbe interviendrait "autour de mi-mai/fin mai". "Si on applique l'ensemble de ces mesures, il est vraisemblable que la dynamique de l'épidémie sera suffisamment freinée pour avoir une épidémie beaucoup plus importante que celle de la grippe habituelle mais malgré tout contenue", a-t-elle ajouté.