Pneus Bio: premiers essais pour Michelin
L’industrie du pneumatique se met au Bio. Créer des pneus issus de cultures végétales, voilà le pari que s’est lancé l’entreprise française Michelin, deuxième producteur mondial de pneumatiques.
Un projet de pneus "verts" issus des agrocarburants
Le mois dernier, Michelin a annoncé son programme de recherche visant à la fabrication de pneumatiques issus de la biomasse. Si aujourd’hui l’industrie pneumatique utilise du caoutchouc de synthèse obtenu par traitement du butadiène, hydrocarbure dérivé du pétrole, la raréfaction et à l’augmentation des prix de cette énergie fossile poussent certaines entreprises à se tourner vers des matières premières alternatives et à faire le choix des énergies renouvelables.
Le projet, baptisé “BioButterfly”, propose donc de remplacer les hydrocarbures par des biocarburants afin d’obtenir du caoutchouc à partir de végétaux.
Avec un projet de recherche sur huit ans, la commercialisation des pneus “BioButterfly” n’est pas prévue avant 2020. Sur les 52 millions d’euros investis dans le projet, 37.3 millions sont financés par Michelin et l’IFP Energies Nouvelles avec qui l’entreprise s’associe pour le projet, les 14.7 millions d’euros restants proviennent de l’ADEME, Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, dans le cadre de son programme “Investissements d’avenir” qui soutient les initiatives en faveur d’une énergie plus propre.
Après les pneus "Energy Saver" de Michelin conçus pour permettre une consommation de carburant plus basse, et la gamme de pneus "BioIsoprene" de Goodyear dont une partie des matériaux est renouvelable, le projet "BioButterfly" veut s'inscrit dans le mouvement de la filière du pneumatique vers une industrie plus propre.
Avec un projet de recherche sur huit ans, la commercialisation des pneus “BioButterfly” n’est pas prévue avant 2020. Sur les 52 millions d’euros investis dans le projet, 37.3 millions sont financés par Michelin et l’IFP Energies Nouvelles avec qui l’entreprise s’associe pour le projet, les 14.7 millions d’euros restants proviennent de l’ADEME, Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, dans le cadre de son programme “Investissements d’avenir” qui soutient les initiatives en faveur d’une énergie plus propre.
Néanmoins, Michelin s’est dit désireux d’exploiter des plantes non alimentaires, des résidus forestiers ou des déchets agricoles afin de ne pas concurrencer l’agriculture et ne pas utiliser de ressources comestibles.
Rédaction: Manon Laplace