Un zoo tue une girafe en bonne santé pour nourrir des lions
Scandale au Danemark ce week-end où les habitants ont assisté à la mort d’un bébé girafe en bonne santé, avant d’être donné à manger aux fauves.
Scandale au Danemark ce week-end où les habitants ont assisté à la mort d’un bébé girafe en bonne santé, avant d’être donné à manger aux fauves. Cette information crée déjà la polémique et relance le débat sur le bien-être des animaux et le végétarisme.
Dimanche 9 février, le zoo de Copenhague communique avoir euthanasié un girafon, animal en bonne santé d’un an et demi. Une pétition avait été mise en ligne. Elle n’a servi à rien. Les milliers de signatures ont été inefficaces pour sauver Marius. Après l’autopsie, le bébé girafe a été dépecé sous les yeux du public danois comprenant des enfants.
Le sort de la bête a été scellé mercredi dernier. Le zoo avait expliqué qu’il ne pouvait pas laisser l’animal grandir jusqu’à l’âge adulte pour des raisons génétiques. En effet, l’animal n’avait pas les capacités de se reproduire. Cette particularité s’avère gênante pour l’établissement danois dans la mesure où il est dans l’obligation d’éviter la consanguinité entre les espèces d’après l’accord de l’Associaition Européenne des Zoos et des Aquariums (EAZA) dont l’établissement fait partie.
Pourquoi ne pas l’avoir castré ou envoyé dans une réserve en Afrique ? Ont suggéré certains. Le parc animalier a répondu que la castration était un sort plus cruel que la mise à mort et qu’une réintroduction dans la nature était inenvisageable, puisque non souhaitée par les pays africains.
Le sort de la bête a été scellé mercredi dernier. Le zoo avait expliqué qu’il ne pouvait pas laisser l’animal grandir jusqu’à l’âge adulte pour des raisons génétiques. En effet, l’animal n’avait pas les capacités de se reproduire. Cette particularité s’avère gênante pour l’établissement danois dans la mesure où il est dans l’obligation d’éviter la consanguinité entre les espèces d’après l’accord de l’Associaition Européenne des Zoos et des Aquariums (EAZA) dont l’établissement fait partie.
Involontairement, ce zoo amène aux yeux du grand public une face cachée des parcs animaliers : le sacrifice des animaux indésirables. Entre une vie pleine d’ennui et une mort anticipée, les zoos n’ont rien de bénéfique à offrir aux animaux qu’ils enferment.
Attention, les images qui suivent peuvent choquer les âmes sensibles.
Rédaction : Mathieu Doutreligne