Lutter contre les irritations intimes avec les protections Bio
On s'interroge rarement sur la composition des protections intimes. Pourtant, celles-ci regorgent de produits chimiques. Au contact de l'une des parties les plus fragiles de l'anatomie féminine, les composés nocifs des tampons et serviettes hygiéniques classiques pénètrent l'organisme pouvant provoquer irritations, infections ou septicémie.
Manger de la nourriture industrielle bourrée d’additifs et de produits chimiques? Plus question. Utiliser des cosmétiques non naturels toxiques pour l’organisme? Non merci. Arrêter les protections hygiéniques chargées en substances nocives ? Voilà une question que l’on ne se pose pas souvent. Pourtant, une femme utilisera en moyenne 15 000 protections hygiéniques tout au long de sa vie. Soit 15 000 occasions pour l’organisme d’absorber pesticides, chlore, aluminium et autres substances réjouissantes.
Des polluants emmagasinés par l'organisme
D'un côté, des protections en coton ultra-traité. De l'autre, une paroi vaginale extrêmement absorbante, surtout en période de règles. Résultat : un organisme qui assimile les résidus de pesticides à chaque contact entre muqueuse et protections intimes. Plus encore, le coton (ainsi que la cellulose) est blanchi au chlore.
Associé à la viscose, composante principale de bon nombre de protections intimes, le chlore produit de la dioxine, un polluant décrété cancérogène par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Si on la retrouve "en trop petite quantité pour être dangereuse" selon les fabricants, la dioxine est ce que l’on appelle un “POP”, à comprendre un polluant organique persistant. En d’autres termes, elle ne peut pas être éliminée par l’organisme. A long terme, son accumulation peut avoir des conséquences graves : cancers du col de l’utérus, dysfonctionnements hormonaux, dérèglement des organes reproducteurs, voire parfois stérilité.
Selon Greenpeace, “La dioxine est l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiées”. Côté protections hygiéniques naturelles, hors de question d’employer du chlore dans le processus de blanchiment. “Nous utilisons du peroxyde d’hydrogène qui détruit les bactéries contenues dans le coton. C’est un processus à base d’eau et d’oxygène. La matière est ensuite rincée et contrôlée jusqu’à ce que son PH soit correct.” explique Jessica Smith, responsable commerciale et marketing de Natracare.
Associé à la viscose, composante principale de bon nombre de protections intimes, le chlore produit de la dioxine, un polluant décrété cancérogène par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Si on la retrouve "en trop petite quantité pour être dangereuse" selon les fabricants, la dioxine est ce que l’on appelle un “POP”, à comprendre un polluant organique persistant. En d’autres termes, elle ne peut pas être éliminée par l’organisme. A long terme, son accumulation peut avoir des conséquences graves : cancers du col de l’utérus, dysfonctionnements hormonaux, dérèglement des organes reproducteurs, voire parfois stérilité.
Des risques qu’il est possible d’écarter avec des protections naturelles, qui sont garanties sans plastique. A cela s’ajoute les parfums, utilisés par certaines marques de protège-slips et de serviettes hygiéniques. Des substances dont l’utilité est largement discutable et qui seraient tenues pour responsables de nombreux cas de dermatites vulvaires (irritations intimes) selon 75% des gynécologues britanniques consultés pour une étude. C’est pourquoi 67% des spécialistes américains recommandent à leurs patientes d’abandonner les protections synthétiques au profit de produits sanitaires naturels.
Le Syndrome du Choc Toxique
Pour une efficacité optimum, les protections périodiques contiennent des gels hyper-absorbants dérivés du pétrole. Ceux-ci, en plus de capter le flux des règles, absorbent les sécrétions et la flore vaginale. La paroi intime n’est alors plus protégée naturellement, le vagin est asséché. Plus encore, la muqueuse est mise à mal par les fibres artificielles abrasives du tampon, telles que la viscose, qui provoquent de petites lésions. L’utilisatrice risque alors un SCT : Syndrome du Choc Toxique. Une forme grave de choc septique dû à la libération de toxines qui pénètrent dans l’organisme à travers les minuscules plaies provoquées par les tampons.
Dans les années 1980, plus de 700 femmes américaines avaient été infectées, du fait du l’utilisation de tampons super absorbants. Dans certains cas, l’issue avait été fatale. “Une recherche indépendante menée par l’école médicale de l’Université de New York suggère que l’utilisation de tampons 100% biologiques pourrait réduire les risques de SCT” précise la responsable commerciale et marketing de Natracare. Certains gynécologues estiment également qu’il est possible de réduire ces risques en privilégiant les serviettes hygiéniques aux tampons, ou au moins en alternant leur utilisation.
Rédaction : Manon Laplace
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