1 400 cas d'empoisonnement à la cigarette électronique
Plus de 1 400 cas d’empoisonnement liés à la cigarette électronique on été enregistrés aux États-Unis. Le liquide contenu dans les recharges d'e-cigarettes serait en cause.
Si les spécialistes s’accordent à dire que le vapotage serait d'une dangerosité moindre par rapport au tabac, les États-Unis ont recensé 1 414 cas d’intoxication au liquide contenu dans les cigarettes électroniques sur l’année 2013, et 651 en 2014 selon les chiffres rapportés par Sciences et Avenir. Outre-Atlantique, le manque de réglementation du marché induirait des problèmes de dosage . Selon Le New York Times et l'OMS, le produit liquide de ces cigarettes pourrait s’avérer toxique, voire mortel pour les enfants en cas d’ingestion. Une dose égale ou supérieure à 0.8mg/kilo pouvant leur être fatale.
L'e-cigarette serait donc particulièrement dangereuse pour les enfants dont la curiosité peut-ête attisée par l’aspect coloré des fioles de liquide des cigarettes électroniques et leurs différents goûts (cola, barbe à papa, fraise…). Or, le liquide contient des neurotoxines qui pénètrent rapidement l’organisme et attaquent le système nerveux. En mai 2013, une fillette israélienne de deux ans avait trouvé la mort après avoir ingéré le contenu d’une recharge laissée sans surveillance.
Selon l’Office français de prévention du tabagisme, il s’agirait avant tout d'incidents liés à des produits de mauvaise qualité et à de mauvaises manipulations comme dans le cas de n’importe quel accident ménager impliquant un produit toxique laissé à porté de main de jeunes enfants.
En France, les cigarettes électroniques sont supposées conformes à la réglementation européenne. La qualité variant selon les marques, certains modèles sont certifiés réglementaires par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et disposent du marquage CE. Néanmoins, l’utilisation de la cigarette électronique ne bénéficie pour l’instant pas du recul suffisant pour être certains des véritables risques encourus par les "vapoteurs", et la question de son innocuité fait encore débat.
Rédaction : Manon Laplace
Sources : New York Times - Times of Israel