La pollution de l'air augmenterait les risques de fausses couches
Selon des chercheurs américains et mongoles, la pollution aux particules fines pourrait augmenter considérablement les risques de fausses couches.
La pollution aux particules fines pourrait accroître les risques de fausses couches. C’est en tout cas la conclusion d’une étude publiée dans la revue BMC Pregnancy and Childbirth.
Des chercheurs américains et mongoles ont fait le suivi de femmes enceintes vivant à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie. Leurs études ont mis en évidence l'augmentation du nombre de cas d’interruption involontaire de grossesse durant l'hiver, avec jusqu’à trois fois plus de fausses couches qu’en été. Pour les chercheurs, ce phénomène serait imputable aux particules fines de monoxyde de carbone, de dioxyde de soufre et de dioxyde d’azote, liées à l’usage intendif des poêles à charbon durant la rude saison hivernale.
Particulièrement importante dans la capitale mongole, l’exposition à ces particules concerne également les Françaises, puisque ce sont celles que l’on retrouve massivement lors des pics de pollution aux particules fines. Pour la plupart, elles proviennent des émissions industrielles et des transports. Selon les experts, la dangerosité de l’exposition des femmes enceintes à ces particules ne se limite pas aux quelques épisodes annuels de pollution, et l’exposition quotidienne serait tout aussi nocive.
Si les mécanismes scientifiques sont encore à définir, les chercheurs estiment que les gaz pourraient entraîner un manque d’oxygénation des cellules foetales, menant à la fausse couche, de la même façon qu’en cas de tabagisme passif.
Particulièrement importante dans la capitale mongole, l’exposition à ces particules concerne également les Françaises, puisque ce sont celles que l’on retrouve massivement lors des pics de pollution aux particules fines. Pour la plupart, elles proviennent des émissions industrielles et des transports. Selon les experts, la dangerosité de l’exposition des femmes enceintes à ces particules ne se limite pas aux quelques épisodes annuels de pollution, et l’exposition quotidienne serait tout aussi nocive.