Les déodorants antitranspirants seraient plus dangereux que prévu
Selon une récente étude, les sels d'aluminium contenus dans certains déodorants pénètreraient la peau en plus grande quantité que ce que l'on croyait jusqu'à présent. Les antitranspirants pourraient alors être plus dangereux que prévu.
Voilà quelques années que les déodorants anti-transpirants ont mauvaise presse, notamment à cause des sels d’aluminium qu'ils contiennent. Ceux-ci sont suspectés de favoriser le développement de certains cancers, comme celui du sein chez la femme, et l'appariton de maladies comme Alzheimer. Reconnus toxique à haute dose pour les cellules neurveuses, les sels d'aluminium présents dans certains déodorants seraient plus dangereux que ce que l'on croit. C’est en tout cas la conclusion d'une étude récemment relayée par l’Association de consommateurs suisse Bon à savoir.
Jusque là, les autorités européennes estimaient que le taux d’absorption d'aliminium quotidien pour un homme de 70 kg utilisant des déodorants contenant des sels d'aluminium était de 10 mg par jour. Or l’étude en question, commandée par l’Institut allemand d’évaluation des risques (BfR) fait état de doses bien plus importantes. Selon le BfR, la peau absorberait des quantités plus élevées que ce que l'on croit, et les antitranspirants seraient tout simplement à bannir, au nom du principe de précaution.
Cependant, l’Office fédéral suisse de la sécurité alimentaire refuse pour l’instant d’envisager cette interdiction, jugeant insuffisantes les preuves concernant les dangers des sels d'aluminium. Pour l'organisation sanitaire, leur responsabilité dans le développement de certaines maladies ne serait pas assez clairement établie, et les données scientifiques encore trop peu nombreuses pour fixer des taux limites.
En attendant, les études portant à croire que les antitranspirants constituent un danger pour la santé se multiplient, mais aucune mesure officielle n'est prise pour écarter les sels d'aluminium. L’Association de consommateurs Bon à savoir recommande alors de privilégier les déodorants totalement exempts de sels d’aluminium, ainsi que la pierre d’alun qui en contient. Elle déconseille d'autant plus l'usage de déodorants antitranspirants sur la peau fraîchement rasée, sans quoi le passage à travers l’épiderme est plus rapide et plus important.
Cependant, l’Office fédéral suisse de la sécurité alimentaire refuse pour l’instant d’envisager cette interdiction, jugeant insuffisantes les preuves concernant les dangers des sels d'aluminium. Pour l'organisation sanitaire, leur responsabilité dans le développement de certaines maladies ne serait pas assez clairement établie, et les données scientifiques encore trop peu nombreuses pour fixer des taux limites.
Rédaction : Manon Laplace
Source : Bon à savoir
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