Justice : les pesticides de Syngenta tenus responsables du déclin des abeilles
En Ontario, Canada, un groupement d'apiculteurs intente une action en justice contre Syngenta et Bayer. Les pesticides commercialisés par le géants de l'agrochimie sont tenus pour responsables de l'effondrement des colonies d'abeilles.
Bayer CropScience Inc. et Syngenta, mastodontes de la biochimie sont poursuivis par des apiculteurs canadiens pour négligence liée à l’usage d’insecticides néonicotinoïdes. Ceux-ci leur réclament 450 millions de dollars canadiens (316 millions d’euros) de dommages et intérêts.
Par le biais d’un recours collectif entrepris mardi 2 septembre, Sun Parlor Honey et Munro Honey, entreprises apicoles basées en Ontario, mettent en cause la responsabilité des néonicotinoïdes commercialisés par Bayer et Syngenta dans la disparition massive des colonies et la baisse de leur production de miel, tant en termes de quantité que de qualité.
Ces pesticides, employés dans de nombreuses cultures dont celles du maïs et du soja sont suspectés de porter atteinte au système nerveux central des abeilles. Désoeuvrés, ces insectes perdent le chemin de la ruche et meurent.
La clothianidine figure parmi les insecticides visés. Selon les apiculteurs, son impact sur la croissance, la santé et la survie des colonies d’abeilles ne fait aucun doute. Ils accusent les deux géants des biotechnologies de d’avoir été négligents dans la conception, le développement et la distribution de leurs produits, estimant que les entreprises savaient ou auraient dû savoir qu’ils représentaient un risque pour les pollinisateurs.
Contactés par le journal canadien The Globe and Mail, les entreprises Bayer et Syngenta n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce recours en justice.
La clothianidine figure parmi les insecticides visés. Selon les apiculteurs, son impact sur la croissance, la santé et la survie des colonies d’abeilles ne fait aucun doute. Ils accusent les deux géants des biotechnologies de d’avoir été négligents dans la conception, le développement et la distribution de leurs produits, estimant que les entreprises savaient ou auraient dû savoir qu’ils représentaient un risque pour les pollinisateurs.