Un sucre présent dans la viande rouge favorise le développement du cancer
Un sucre dérivé de la viande rouge pourrait favoriser la prolifération des cellules cancéreuses. C’est, en substance, ce qu’affirme une étude américaine publiée par l’Académie nationale des sciences aux États-Unis.
La consommation quotidienne de viandes rouges et de charcuteries augmente le risque de développer un cancer selon l’Institut national du cancer. Une incidence que vient confirmer une nouvelle étude américaine parue dans la revue scientifique l’Académie nationale des sciences aux États-Unis. Selon les résultats des recherches menées par une équipe de l’école de médecine de l’Université de Californie - San Diego, un sucre contenu dans la viande rouge, appelé Neu5Gc, favoriserait l’inflammation des tissus, la formation et le développement de cellules cancéreuses.
Ce sucre, dont est naturellement exempt l’organisme et dont l’alimentation est la seule source, a été administré à des souris de laboratoire. Résultats, les animaux nourris au sucre Neu5Gc ont développé cinq fois plus de tumeurs que les autres. C’est la première fois que le lien entre le développement de cancers spontanés et la consommation de Neu5Gc est directement démontrée, explique l’équipe de recherche, co-dirigée par le Docteur Ajjit Varki.
Si la corrélation entre ce sucre, et par extension la consommation de viande rouge et le développement de certains cancers, comme celui du côlon n’a pas encore été démontrée sur l’homme, cette étude éclaire sur l’augmentation potentielle de développer un cancer pour les gros mangeurs de viande rouge.
D’autant que l’Institut national du cancer avertit déjà de l’augmentation de plus de 20 % de développer un cancer colorectal ou un cancer du sein en cas de consommation de 100 g de viande rouge par jour. Si elle n’est pas nécessairement à exclure totalement de son régime alimentaire, la viande rouge peut facilement être remplacée par des aliments présentant des apports protéiques équivalents. C’est notamment le cas de légumineuses comme le soja.
Source : PNSA