Une pétition contre la ferme-usine des 12.000 porcs en Gironde
C'est dans la ville de Saint Symphorien en Gironde qu'est prévue de s’étendre une porcherie. Celle-ci deviendra une usine d'élevage de porcs qui comptera pas moins de 12.000 bêtes.
L’établissement “Le Lay” en Gironde prévoit de s’étendre pour élever 12.000 porcs. Cette extension prévoit de doubler les surfaces d’épandage de lisier. Outre l’aspect usine qui pose des questions éthiques évidentes, il sera particulièrement néfaste pour des raisons de non-respect de l’environnement. En effet, la majorité des parcelles des plans d’épandage du lisier et du compost se situent en zones vulnérables (bassin versant de la Hure, affluent du Ciron et bassin versant de la Leyre) or des mesures de nitrates mettent déjà en évidence des concentrations élevées, dans la Hure, ainsi que dans la nappe phréatique.
“Ce projet est l’exemple d’une agriculture industrialisée qui vide les territoires de ses agriculteurs, entrainant la disparition de la vie en milieu rural et détruit l’environnement” commente les initiateurs de la pétition.
La Confédération paysanne de Gironde s’oppose à ce projet d'extension et continuera à défendre une agriculture de qualité, respectueuse des travailleurs, du bien-être animal, de l'environnement et des citoyens. Elle dit NON au projet d'extension de l'élevage “Le Lay” à St Symphorien et incite à faire le choix de prendre ses responsabilités pour que l'agriculture reste le métier des paysans.
Cette pétition est initiée par la Confédération Paysanne de Gironde et soutenue par Les Amis de la Terre Gironde ; Landes Environnement Attitude (LEA) ; la SEPANSO Gironde ; la SEPANSO Aquitaine et Agir pour l’Environnement.
La Confédération paysanne de Gironde s’oppose à ce projet d'extension et continuera à défendre une agriculture de qualité, respectueuse des travailleurs, du bien-être animal, de l'environnement et des citoyens. Elle dit NON au projet d'extension de l'élevage “Le Lay” à St Symphorien et incite à faire le choix de prendre ses responsabilités pour que l'agriculture reste le métier des paysans.