Un stagiaire viré pour avoir mangé dans un fast food

plateau repas contenant burger, frites et soda
Un stagiaire viré pour avoir mangé dans un fast food
Par Mathieu Doutreligne publié le
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[poisson d'avril] Stagiaire chez Bio à la Une, Benjamin, jeune commercial, a récemment été licencié par sa direction pour avoir mangé sans honte dans un fast food. C’est une faute grave qu’il a du mal à reconnaître. Explications.

Décidément, on ne le changera pas. Malgré son travail très bien réalisé partout où il est passé, Benjamin K. irrite ses collèges et sa direction. Élu Meilleur Commercial de l’année 2014 par le magazine Ventes et débauches, avec 3 contrats signés en 27 minutes, Benjamin s’est fait virer par son nouveau directeur Philippe Mouillard pour avoir mangé plusieurs fois dans un fast food non bio.

Un après-midi presque tranquille

Le scandale remonte à la semaine dernière. Alors que ses collèges préparent joyeusement une salade composée 100% bio, car “le vendredi, tout est permis”, Benjamin s'éclipse discrètement, prétextant devoir faire des courses. Dans l’indifférence générale, il revient 40 minutes plus tard et reprend son travail, alors que ses collèges festoient autour d’aliments sains.

Trois minutes plus tard, Corinne, salariée chez Bio à la Une, revient de sa séance de sport étonnamment essoufflée. Pleine d’émotions, elle déclare avoir vu Benjamin être allé manger dans un fast food au célèbre et triste logo rouge et jaune.

Tous les regards se tournent vers l’accusé qui nie les faits. Corinne montre alors la photo qu’elle a prise avec son téléphone et finit par fondre en larmes. Benjamin lève les yeux au ciel, soupire, puis finit par avouer. Philippe ne décolère pas et suspend sans préavis Benjamin. Avant de claquer la porte, ce dernier confesse être allé régulièrement dans des fast-foods le vendredi midi.

Un acte incohérent et inadmissible

La direction explique le licenciement comme étant une conséquence logique d’un acte incohérent vis-à-vis des valeurs d’une entreprise engagée.

Philippe, fondateur et directeur de Bio à la Une explique : “manger régulièrement dans un fast food, alors qu’on travaille pour une entreprise bio, n’est pas concevable. C’est une faute grave et un acte inadmissible. Lorsque Corinne l’a surpris, il portait des lunettes de soleil et une casquette. Personne ne porte ce genre d'accessoire en plein mois de mars à Paris. C’est louche. Même l’été, il est difficile d’apercevoir le soleil près de Paris avec la pollution. Il cherchait forcément à se cacher, car il savait qu’il évoluait dans l’illégalité.”

Un choix délibéré rempli d’émotion

Dans un entretien exclusif qu'il a livré à notre rédacteur, Benjamin avoue sans remords son acte. Il argumente être souvent malade, mais se sent en bonne santé et fait régulièrement du sport. En plus de cela, il ne ressent pas le besoin de manger bio pour améliorer sa condition physique. Il explique : "je suis un grand passionné de curling. La semaine dernière, j'ai même battu mon record personnel avec plus de 200 points, le tout sans manger bio. Le bio, ça ne sert à rien et c'est trop cher de toute façon".

Convaincu qu’il est victime d’une injustice, il a quitté les locaux en fin de semaine dernière en laissant sur son bureau des effets personnels, comme la photo de son chien à laquelle il tient beaucoup. Il est convaincu qu’il réintégrera les locaux prochainement.

“Je pense qu’au fond, mes collègues et ma direction étaient jaloux de mon travail. J’ai énormément de qualités et je travaille vite et bien. Je suis convaincu qu’en mangeant bio, vous travaillez moins efficacement” ajoute-t-il avec une pointe de fierté.

 

La nuit porte conseil dit le célèbre adage. La direction hésite à licencier définitivement Benjamin et s’en remet à l’avis des internautes de Bio à la une pour prendre la décision. Si vous souhaitez sauvez Benjamin votez 1. Si vous pensez qu’il a fauté et qu’il a bien mérité son licenciement sans indemnité voter 2.

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