Ségolène Royal veut bannir le Roundup des jardineries
Le Roundup pourrait disparaître des jardineries françaises. Dimanche 14 juin, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal annonçait son intention de retirer le désherbant de la vente en libre-service.
Depuis le classement par l’OMS du glyphosate comme cancérogène probable en mars dernier, le pesticide phare de Monsanto fait couler beaucoup d’encre. “La France doit être à l’offensive sur l’arrêt des pesticides. Elle doit être aussi à l’offensive sur l’arrêt des pesticides dans les jardins", a déclaré Ségolène Royal dimanche 14 juin au journal télévisé de France 3. La ministre de l’Écologie a annoncé avoir demandé aux jardineries d’arrêter de proposer le Roundup de Monsanto en vente-libre. Les jardiniers amateurs devront dorénavant être conseillés par des vendeurs certifiés pour acheter le désherbant, afin de bénéficier d’une information renforcée sur le produit.
La numéro 3 du gouvernement a rappelé la récurrence des maladies professionnelles liées à l’expositon aux pesticides chez les travailleurs agricoles. Un fléau qui ne peut être endigué qu’avec une transformation structurelle totale de l’agriculture. Ségolène Royal a appelé de ses voeux que les vins français soient un jour tous bio. Voyant dans cette réforme l’avenir de ce symbole du savoir-faire hexagonal.
L’interdiction de la vente en libre-service du Roundup de Monsanto est une bonne nouvelle. Mais la mesure ne manque-t-elle pas un peu d’envergure ? L’ONG Générations futures a réagi à l’annonce de la ministre dans un communiqué. L’organisation rappelle que l’interdiction de la vente libre de pesticides était déjà prévu par le projet de loi Ecophyto 2 qui est actuellement en consultation publique. Et elle n’est pas suffisante : la vente de phytosanitaires aux particuliers ne sera pas interdite, simplement plus encadrée.
L’interdiction de la vente en libre-service du Roundup de Monsanto est une bonne nouvelle. Mais la mesure ne manque-t-elle pas un peu d’envergure ? L’ONG Générations futures a réagi à l’annonce de la ministre dans un communiqué. L’organisation rappelle que l’interdiction de la vente libre de pesticides était déjà prévu par le projet de loi Ecophyto 2 qui est actuellement en consultation publique. Et elle n’est pas suffisante : la vente de phytosanitaires aux particuliers ne sera pas interdite, simplement plus encadrée.
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