De fausses tomates cœur de bœuf dans nos supermarchés
D’après l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), les tomates “Cœur de bœuf” vendues dans les grandes surfaces seraient en fait des tomates hybrides issus de plusieurs croisements.
Selon une étude publiée ce mardi par l’association de consommateurs CLCV, de nombreuses tomates vendues sous l’intitulé “Cœur de bœuf” seraient en fait de pâles imitations. Sous leur apparence côtelées et rondelettes se cacheraient des tomates insipides à la chair farineuse.
Fades et onéreuses
Ces fausses tomates “Cœur de bœuf” sont obtenues à partir du croisement de plusieurs variétés. Un croisement qui aboutirait à un sosie parfait mais d’une qualité gustative médiocre. Des tomates hybrides vendues pourtant 30% plus cher que des tomates classiques. Le prix moyen au kilo des tomates dites “Cœur de bœuf” s'élève à 3,2 euros/kg.
Un étiquetage trompeur
Ces fausses tomates “Cœur de bœuf” sont obtenues à partir du croisement de plusieurs variétés. Un croisement qui aboutirait à un sosie parfait mais d’une qualité gustative médiocre. Des tomates hybrides vendues pourtant 30% plus cher que des tomates classiques. Le prix moyen au kilo des tomates dites “Cœur de bœuf” s'élève à 3,2 euros/kg.
Les consommateurs déçus par les produits vendus en grande surface
Pour cette étude, l’association CLCV est allée recueillir l’avis de 9000 consommateurs sur la qualité des fruits et légumes vendus en grande distribution et moyenne surface. Verdict : les produits sont globalement très peu appréciés, l’organisation a notamment constaté 56% d’avis négatifs sur les fruits et légumes vendus en grande surface.
Les tomates ne convainquent pas. Seul 38% des consommateurs se disent satisfaits par la qualité gustative des tomates. Concernant les fraises, 31% des personnes interrogés estiment qu’elles sont “ni bonnes ni mauvaises”. Les fraises françaises semblent davantage satisfaire, ils sont néanmoins 42% à les déclarer aussi “ni bonnes ni mauvaises”.
Et le bio dans tout ça ?
Partant du constat qu’il est difficile dans certaines régions de “s'approvisionner en fruits et légumes sur les marchés ou auprès de producteurs locaux”, l’association CLCV a décidé de se concentrer sur les grandes surfaces pour une raison de représentativité. L’étude a été conduite auprès des enseignes suivantes: Aldi, Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Dia, Leclerc et Lidl. Les magasins bio quant à eux ne font pas partie de l’étude.