Quelle relation établir entre consommateurs et construction durable ?
Maisons de Qualité fait travailler associations de consommateurs et promoteurs main dans la main, en vue d’améliorer la qualité des logements.
« La maison n’est pas un produit mais un lieu de vie », a déclaré Bernard Vaucelle, ex-directeur général de l’Afnor, au cours des rencontres annuelles de l’association Maisons de Qualité. Cette association a la particularité de faire travailler ensemble associations de consommateurs et représentants de constructeurs de maisons individuelles de manière à construire des maisons de qualité. Lors de son allocution, Bernard Vaucelle s’est félicité de la répartition égalitaire entre associations et promoteurs au sein de Maisons de Qualité. « Ce réseau enrichit les connaissances, a-t-il poursuivi. Les retours d’expériences nourrissent les éventuelles corrections aux mesures gouvernementales ».
Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Grenelle, s’est ensuite adressé aux différents membres de l’association présents en lançant : « Ce qui a fait la richesse du Grenelle (sa pluralité, ndlr) doit demeurer dans sa phase de mise en œuvre ». Cette phrase résonne d’ailleurs comme la ligne directrice qu’il souhaite donner à son comité. « Il faut maintenir un dialogue permanent entre tous les acteurs », a-t-il poursuivi. Philippe Pelletier a donc invité les associations « à remonter les retours qu’elles peuvent avoir sur ces mesures », de manière à les améliorer si besoin.
Le Plan Bâtiment Grenelle s’inscrit dans la lignée de la loi du 3 août dernier, fixant des objectifs à horizon 2050. Toujours en poursuivant sur la présentation du Plan Bâtiment Grenelle et ses enjeux, Philippe Pelletier a parlé d’ « une transformation de la société grâce à ce sujet », avant d’insister en parlant de « mutation profonde dans la société ». En outre, il qualifie ce Plan de « bonne réponse à la crise puisqu’il s’inscrit dans une tendance de réduction des charges ». La loi prévoit que la consommation énergétique soit ramenée en 2050 à 50 kWh/m²/an en moyenne. Etant aujourd’hui à 250 kWh/m²/an, la France a encore beaucoup de chemin à faire. L’objectif intermédiaire a été fixé en 2020. Les bâtiments devront alors consommer 150 kWh/m²/an. L’enjeu est donc de « faire mieux au même prix ». Dans le parc privé, moins isolé que les HLM, trois aides gouvernementales sont cumulables : l’éco subvention (chauffage et fenêtres), le crédit d’impôt développement durable et l’éco-PTZ. Le mot d’ordre, outre la présentation du tout jeune Plan Bâtiment Grenelle, est le partage des expériences terrains, condition nécessaire au bon fonctionnement du dispositif.
challenges.fr - Par Nathalie Giusti le 02.11.2009
Le Plan Bâtiment Grenelle s’inscrit dans la lignée de la loi du 3 août dernier, fixant des objectifs à horizon 2050. Toujours en poursuivant sur la présentation du Plan Bâtiment Grenelle et ses enjeux, Philippe Pelletier a parlé d’ « une transformation de la société grâce à ce sujet », avant d’insister en parlant de « mutation profonde dans la société ». En outre, il qualifie ce Plan de « bonne réponse à la crise puisqu’il s’inscrit dans une tendance de réduction des charges ». La loi prévoit que la consommation énergétique soit ramenée en 2050 à 50 kWh/m²/an en moyenne. Etant aujourd’hui à 250 kWh/m²/an, la France a encore beaucoup de chemin à faire. L’objectif intermédiaire a été fixé en 2020. Les bâtiments devront alors consommer 150 kWh/m²/an. L’enjeu est donc de « faire mieux au même prix ». Dans le parc privé, moins isolé que les HLM, trois aides gouvernementales sont cumulables : l’éco subvention (chauffage et fenêtres), le crédit d’impôt développement durable et l’éco-PTZ. Le mot d’ordre, outre la présentation du tout jeune Plan Bâtiment Grenelle, est le partage des expériences terrains, condition nécessaire au bon fonctionnement du dispositif.