Des pesticides interdits en France dans nos salades
#saladegate : dans sa dernière étude, Générations Futures révèle la présence, dans les salades vendues en France, de produits toxiques interdits sur le territoire français depuis plus de dix ans.
Voilà un scandale qu’il faut dénoncer, mais surtout comprendre. C’est l’association environnementale “Générations Futures” qui a lancé l’alerte. Selon sa dernière étude publiée ce mardi, les salades vendues dans l’hexagone font partie des légumes contenant le plus de résidus de pesticides, dont certains interdits en France, et des perturbateurs endocriniens.
Des pesticides dans nos salades...
L’association a analysé 31 salades achetées dans des grandes surfaces dans l’Oise et la Somme entre le 28 mai et le 21 juillet 2015. L’analyse de ces produits a été réalisée par le laboratoire belge Primoris, agréé par les autorités françaises. Elle montre la présence de cinq pesticides interdits en France dans 16% des cas, dont le DDT. Ce dernier hautement cancérigène est interdit en France depuis 1971. Les analyses ont également montré la présence du fameux “Gaucho”, insecticide neurotoxique détesté des apiculteurs.
Plusieurs réalités peuvent expliquer cette présence pour le peu inattendue. Ces produits illégaux se trouveraient actuellement de l’autre côté des Pyrénées, où le trafic de pesticides croit. Un sol imprégné peut également conserver des traces de pollution plusieurs années après la fin des épandages. Plus simplement, la salade peut venir d'un pays étranger où les contrôles sont plus souples.
L’association a analysé 31 salades achetées dans des grandes surfaces dans l’Oise et la Somme entre le 28 mai et le 21 juillet 2015. L’analyse de ces produits a été réalisée par le laboratoire belge Primoris, agréé par les autorités françaises. Elle montre la présence de cinq pesticides interdits en France dans 16% des cas, dont le DDT. Ce dernier hautement cancérigène est interdit en France depuis 1971. Les analyses ont également montré la présence du fameux “Gaucho”, insecticide neurotoxique détesté des apiculteurs.
D’un autre côté, six salades ne renfermaient aucun résidu. Probablement des salades issues de l’agriculture biologique, mais l’étude n’en parle pas.
...mais pas uniquement
L’analyse révèle également la présence de perturbateurs endocriniens en très faibles quantités dans 21 salades sur 31. Rappelons que ces éléments ont la capacité de modifier le bon fonctionnement de notre système endocrinien qui gère la croissance, les organes sexuels ou encore la température du corps. Les foetus, bébés et jeunes enfants seraient les plus sensibles à ces substances.
Que doit-on retenir de cette étude ? Peut-être que tout ce qui n’est pas bio est chimique. Certains produits sont chimiquement acceptables, quand d’autres dépassent les seuils et empoisonnent avec encore plus d’intensité. Faut-il consommer bio ? C’est à vous de voir.
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