Les labels bio ne sont pas tous égaux en Suisse
Alimentation | Le nombre de labels alimentaires bio est en constante augmentation, constatent les ONG suisses. Celles-ci ont rappelé lundi que seuls les labels bio répondant à des critères précis méritent la mention «très recommandable». © KEYSTONE Archives | "Seuls les labels bio tels que Bourgeon ou Demeter, sont vraiment convaincants dans tous les domaines", soulignent lundi les ONG suisses. Les labels bio prolifèrent en Suisse. Mais les ONG suisses concernées rappellent lundi que seuls les labels bio éprouvés, «tels que Bourgeon ou Demeter, sont vraiment convaincants dans tous les domaines». Ils bénéficient de la mention «très recommandable», parce que répondant à «des exigences élevées aussi bien pour les produits indigènes que pour les denrées importées».
FRC, PSA et WWF se distancient en revanche du sigle bio de l’Union européenne (UE). Ce dernier ne prévoit aucune disposition en matière de transport et ne tient pas compte - ou insuffisamment, selon elles - de critères comme la biodiversité, la consommation d’eau ou les standards sociaux. Il est évalué plus sévèrement et n’obtient que la mention «mieux que rien».
Les labels bio «Natur Aktiv» d’Aldi et «Biotrend» de Lidl sont légèrement mieux notés. Ils n’obtiennent cependant que la simple mention «recommandable». Selon les trois ONG, les produits bio fabriqués en Suisse qui arborent ces labels répondent à des critères plus stricts que les produits importés conformément aux règlements bio de l’UE.
Quant aux labels qui concernent uniquement la viande, les trois organisations donnent leur préférence à ceux qui tiennent compte non seulement de la protection de l’environnement, mais qui répondent aussi à l’exigence du «bien-être des animaux» (dimensions des écuries, sorties et pâture à l’air libre).
Quant aux labels qui concernent uniquement la viande, les trois organisations donnent leur préférence à ceux qui tiennent compte non seulement de la protection de l’environnement, mais qui répondent aussi à l’exigence du «bien-être des animaux» (dimensions des écuries, sorties et pâture à l’air libre).