Huîtres, bientôt la fin ? sur France 5
La France est devenue le premier pays européen à produire, consommer et exporter les huîtres. Toutefois, une ombre plane au tableau : les producteurs accusent une surmortalité des naissains d’huître dont les causes imputables seraient la transformation génétique de l’huître et des eaux de moins bonne qualité.
De nos jours, grâce à des manipulations chromosomiques, la perle du réveillon peut être savourée toute l’année. Mais à quel prix ? Les Français consomment 2 kilos d’huîtres par an et par personne et la moitié de la production s’écoule lors des quinze derniers jours de l’année. Or, depuis 2008, les ostréiculteurs voient leur production baisser de 40 % à 80 % avec la surmortalité de naissains.
« L’huître triploïde » ou des « quatres saisons » a fait son apparition dans les années 2000. En moyenne, une huître sur deux est « triploïde » dans les parcs ostréicoles actuels. Née en écloserie, dotée de trois chromosomes et non de deux comme l’huître naturelle, elle est dépourvue de laitance; une substance présente en période de reproduction, de mai à août.
Des épidémies d’origine bactériennes sont liées à la consommation de coquillages. Avec l’huître, la bactérie « Vibrio parahaemolyticus » a été repérée dans les eaux de mer, sa présence augmente avec une température à plus de 16°C.
La présence des « huîtres quatres saisons » aurait-elle modifié le patrimoine génétique des huîtres en général et leur résistance ? Quels seraient les risques biologiques éventuels liés à la consommation des huîtres ? Autant de questions soulevées par ce documentaire, réalisé sous forme d’enquête portée sur les culture française et irlandaise.
Des épidémies d’origine bactériennes sont liées à la consommation de coquillages. Avec l’huître, la bactérie « Vibrio parahaemolyticus » a été repérée dans les eaux de mer, sa présence augmente avec une température à plus de 16°C.
Type : documentaire
Durée : 55 minutes
Réalisateur : Hervé Corbière
Plus d’info sur : France 5