Le pirate et le paysan : rencontre entre Pierre Rabhi et Paul Watson

Pierre Rahbi et Paul Watson échangent sur la nécessité de sauver la biodiversité, sur la terre et dans les océans.
Le pirate et le paysan : rencontre entre Pierre Rabhi et Paul Watson
Par Camille Anger publié le
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Un dialogue constructif entre Pierre Rahbi et Paul Watson amène à reconsidérer la place de l’homme et toute perception de la vie sur terre. Une vidéo, réalisée pour le Webzine Colibris avec Zango Médias, immortalise cette rencontre.

Quand un des pionniers de l’agriculture biologique se retrouve aux côtés d’un « éco-terroriste », leurs voix, celles de la terre et de la mer, font révérence à la nature et marquent, en même temps, le refus se sentir supérieur à elle. Les deux hommes alertent l’humanité et agissent chacun à leur manière pour prévenir des dégâts environnementaux causés par l’homme. Ils détaillent leur point de vue dans une vidéo de 25 minutes.

Trouver l’harmonie

« Il faut qu’on apprenne que nous sommes la nature », martèle Pierre Rahbi. À sa gauche, l’activiste Paul Watson rappelle le rôle primordiale des océans : « nous ne survivrons pas si l’océan se meurt ». Tout, dans la nature, fonctionne en interdépendance et ces défenseurs de la biodiversité se rejoignent là-dessus.

Pierre Rahbi, fait référence à son ouvrage co-signé avec Jean-Marie Pelt, « Le Monde a-t-il un sens ?. Dans cette oeuvre, le philosophe a expliqué l’arrivée de l’homme et décrit un système dynamique basé sur la coopération et l’association bousculé, par la suite, par l’introduction d’une vision duelle née de « l’angoisse de la mort et d’une recherche de sécurité » .

« Il faut qu’on apprenne que nous sommes la nature », martèle Pierre Rahbi. À sa gauche, l’activiste Paul Watson rappelle le rôle primordiale des océans : « nous ne survivrons pas si l’océan se meurt ». Tout, dans la nature, fonctionne en interdépendance et ces défenseurs de la biodiversité se rejoignent là-dessus.

Les limites de Paul Watson pour s’opposer à tout ce qui vient détruire la vie sont extrêmes. Sans scrupule, il endosse le rôle de « guerrier non-violent » parce que, comme le décrit Pierre Rabhi, il se trouve dans la  « nécessité d’intervenir ». Le pirate des océans a été blessé de ne jamais plus revoir des castors tués par des trappeurs, lorsqu’il était enfant.

Cet instant de philosophique filmé pourrait avoir déclenché d’autres coopérations. Paul Watson et Pierre Rahbi se tournent chacun vers les jeunes et s’inscrivent dans des actions pédagogiques. 

Entretien Pierre Rabhi & Paul Watson : Le pirate et le paysan from Mouvement Colibris on Vimeo.