Pourquoi la nature est votre meilleur antidépresseur
Et si, dans le tumulte de la ville, vous vous arrêtiez dans un parc pour contempler la beauté des arbres ? Cette attitude pourrait favoriser votre équilibre, attention et bien - être. La nature invite à se laisser surprendre.
Le magazine National geographic de janvier 2016 a publié un dossier sur les bienfaits de la nature sur l’homme. Bio à la Une synthétise ici quelques-uns des bénéfices tirés de la contemplation de la nature, d’une marche en forêt ou de la simple observation d’images de nature. Pourquoi est-ce si bénéfique ?
Pour réduire le stress
Une étude de l’université d’Exeter, réalisée sur 10.000 britanniques, fait état d’une meilleure santé mentale chez les personnes dont le logement se situe à côté d’un espace vert. La simple conscience d’être proche d’un parc libérerait du stress. Ce point de vue est partagé par Richard Mitchell, épidémiologiqte écossais, favorable à la création de parcs urbains.
Pour décupler l’attention
Connaissez-vous « le syndrome du manque de nature » ? Symptomatique des sociétés industrielles, en particulier outre atlantique, ce manque peut engendrer des troubles de l’attention. Richard Louv, journaliste écrivain, avait publié une enquête sur les répercussions du manque de contact avec la nature, en 2005 : Last child in the woods (Dernier enfant dans les bois).
Président de l’ONG réseau Enfant et Nature, il conseille aux familles de cumuler sorties extérieures et jeux d’intérieur. En Corée du Sud, trois forêts sont officiellement déclarées thérapeutiques , un signe révélateur du besoin de vivre avec “mère nature”, et non de s'en éloigner au profil d'un décor urbain dans lequel l'arbre sert de décoration.
Pour réguler les humeurs
Vous avez déjà été “rincé” d’une journée passée à la plage ou dans un parc ? Un bain de nature apporte de la sérénité. Une expérience menée auprès de détenus de Snake River dans l’Oregon le prouve, selon le National Geographic. Deux groupes réalisaient des exercices physiques, l’un d’eux, voyait défilé des images de nature. Ce groupe là a témoigné d’un comportement plus calme.
Une étude anglo - saxonne de 2015 témoigne du bénéfice du jardinage pour l’estime de soi. Cette qualité serait davantage marquée chez les jardiniers. L’auteur Anne Ribes, dans Toucher la terre, jardiner avec ceux qui souffrent (éd. Médicis), préconise le jardinage avec les convalescents, les enfants autistes également, car « le jardin est une ouverture sur l’autre qui soigne l’enfermement dans la maladie par le rétablissement de la conscience de la vie. »
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