Étiquetage alimentaire: des logos nutritionnels en test pour une meilleure santé
Pour évaluer la qualité des produits que l’on achète en un coup d’oeil, des logos nutritionnels de couleur seront testés dans une cinquantaine de grande surface en vue de leur mise en place en 2017.
Évaluer en un coup d'oeil la qualité
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé le lancement de tests grandeur nature des logos nutritionnels sur les étiquettes des produits alimentaires, dans une interview au Parisien. "En France, 1/3 des Français sont en surpoids, le nombre de diabétiques augmente [...] Je souhaiterais que s’installe un réflexe tout simple : avant d’acheter je regarde le logo” a expliqué la ministre.
“Mon objectif, c’est que chacun puisse, d’un simple coup d’oeil, évaluer ce qu’il achète"
Il ne s’agit pas de choisir entre un yaourt et une pizza mais entre deux produits de la même catégorie afin de se tourner vers celui qui sera le meilleur pour sa santé. D’un simple coup d’oeil, le consommateur doit avoir une information claire sur la qualité nutritionnelle du produit qu’il achète.
A l’issue de cette expérimentation de 4 mois dans une cinquantaine de grandes surfaces et sur plus de 800 produits, le meilleur des quatre logos proposés sera choisi pour être affiché sur les étiquettes nutritionnelles des produits en vente en supermarché.
Une expérimentation inédite
En Europe, on utilise des logos “descriptifs” qui informent sur les teneurs en sel, en gras ou en sucre. La France est la première à expérimenter les logos "synthétiques" basés sur des codes couleurs et créés par des scientifiques ainsi que des industriels. On espère tout de même que ces industriels n’influenceront pas (si ce n'est déjà fait) l’information délivrée par le logo de leurs produits.
La santé n’est pas une simple histoire d’étiquette
Pour le docteur Laurence Plumey, nutritionniste et diététicienne, auteur du Grand Livre de l'alimentation (Ed. Eyrolles): "Informer, c'est bien, mais j'estime qu'un logo n'est pas suffisant et ne va pas révolutionner les choses. Faire bouger les gens et proposer d'autres repas que des sandwichs dans les cafétérias des facs ou dans les entreprises qui sont des fabriques à obèses, si.".
Chez Bio à la Une, on sait que bien manger et surtout bio, c’est possible quand on s’informe un peu et qu’on cuisine des produits bruts. Cela ne revient pas non plus forcément plus cher quand on connaît les astuces: du vrac, du local et du fait maison. Et surtout, on n'oublie pas de bouger !
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