En route pour le vin biologique
«La bio, c'est mettre en oeuvre des moyens et des techniques au service d'une régénération des sols et un compagnonnage végétal beaucoup moins agressif que les pratiques agrochimiques et désherbages chimiques, pour pérenniser un écosystème. » Daniel Noël-Fournier, fondateur de l'organisme de formation Vini-vitis bio à Pineuilh, est régulièrement sollicité pour aller expliquer sur le terrain les vertus d'une viticulture biologique à la portée de tous.
Protéger l'environnement
Ainsi, à l'initiative du Syndicat régional agricole de Cadillac, Dominique Déjean, le gérant, a senti auprès de ses adhérents une demande d'informations : « Il y a plusieurs raisons à cela. D'abord, une prise de conscience en faveur d'une agriculture raisonnée, prenant en compte la protection de l'environnement. La nouvelle génération de viticulteurs y est sans doute plus sensible. Et pour beaucoup, c'est sans doute une solution pour tenter de trouver des débouchés économiques. »
Une journée consacrée à la viticulture bio a justement réuni plusieurs viticulteurs du secteur cadillacais, dans l'une des salles du restaurant Château de la Tour à Béguey.
Ainsi, à l'initiative du Syndicat régional agricole de Cadillac, Dominique Déjean, le gérant, a senti auprès de ses adhérents une demande d'informations : « Il y a plusieurs raisons à cela. D'abord, une prise de conscience en faveur d'une agriculture raisonnée, prenant en compte la protection de l'environnement. La nouvelle génération de viticulteurs y est sans doute plus sensible. Et pour beaucoup, c'est sans doute une solution pour tenter de trouver des débouchés économiques. »
C'est sans doute vers cette dernière catégorie que Daniel Noël-Fournier consent à apporter les meilleurs conseils. À commencer par celui-ci : « Rien ne presse dans sa décision de conversion au bio. Au mieux, il faut 36 mois minimum au départ d'une vendange, pour mettre tout en oeuvre et basculer son exploitation viticole dans le bio. »
Une conversion par étapes
Les trois étapes fondamentales pour un passage en agriculture bio sont les suivantes : il faut réfléchir à la conversion et mesurer l'impact des modifications à apporter à son exploitation. Il faut contacter les organismes de contrôle et demander un devis. Enfin, il faut choisir un organisme de contrôle. Partant de là, le processus est lancé. On peut passer à des questions plus techniques allant du travail du sol, à la protection du vignoble, le cuivre en viticulture bio, la protection insecticide, la fumure au sol, les foliaires et les algues.
Les viticulteurs du Cadillacais présents sont repartis avec une idée plus précise sur le sujet.
sudouest.com - Auteur : Pierre Lascourrèges - p.lascourrege@sudouest.com - Mercredi 16 Décembre 2009