Le bain de forêt, un remède naturel anti-stress
La forêt a longtemps été un endroit pour éclaircir son esprit. Aujourd’hui, il est plus rare de s’y rendre dans ce but. Pourtant aux États-Unis et au Japon, on y pratique des “bains de forêt”, une façon de d’évacuer le stress et prévenir les maladies.
Contrairement à la randonnée, la cueillette ou la simple promenade en famille, le bain de forêt est d’ordre contemplatif. Véritable digital detox propice à la méditation, il permet de ralentir le corps et l’esprit, de couper tous les appareils et de déconnecter complètement.
Le bain de forêt, un remède préventif
La médecine traditionnelle chinoise est basée sur la recherche de l’équilibre du corps, de l’esprit et de l’être dans sa globalité avant même que la maladie s’installe. C’est donc tout naturellement que les asiatiques sont adeptes de cette pratique thérapeutique. C’est d’ailleurs au Japon, dans les années 80, que le bain de forêt est né sous le nom de Shinrin-Yoku, littéralement “bain de forêt”.
Cette pratique fut à l’initiative de l’Agence des forêts japonaises qui a eu l’idée d’inciter les japonais à se promener en forêt, à éveiller leurs sens et à reconnecter le corps et l’esprit grâce aux nombreuses interactions que la nature pouvait offrir. Au Japon, 93% de la population vit dans des villes. Les études des bienfaits physiologiques de la forêt sont venues confirmer l’utilité de cette pratique. Dans les pays nordiques, on trouve aussi la sylvothérapie (le soin à partir des forêts) qui repose sur les bienfaits du parfum des arbres, du bruissement des feuilles, du chant des oiseaux, du ruissellement des cours d’eau, de la sensation du soleil filtré à travers les feuilles qui amènent naturellement au calme et à l’apaisement.
Se reconnecter à ses sens
Cette pratique fut à l’initiative de l’Agence des forêts japonaises qui a eu l’idée d’inciter les japonais à se promener en forêt, à éveiller leurs sens et à reconnecter le corps et l’esprit grâce aux nombreuses interactions que la nature pouvait offrir. Au Japon, 93% de la population vit dans des villes. Les études des bienfaits physiologiques de la forêt sont venues confirmer l’utilité de cette pratique. Dans les pays nordiques, on trouve aussi la sylvothérapie (le soin à partir des forêts) qui repose sur les bienfaits du parfum des arbres, du bruissement des feuilles, du chant des oiseaux, du ruissellement des cours d’eau, de la sensation du soleil filtré à travers les feuilles qui amènent naturellement au calme et à l’apaisement.
S'éloigner de l’hyperstimulation
Une étude américaine a révélé qu’un américain passait en moyenne 9.9 heure par jour agglutiné à ses écrans de télévision, ordinateur, smartphone et tablette. Des chiffres encore plus alarmants en Chine, aux Philippines et en Indonésie. Cela met en lumière notre dépendance aux nouvelles technologies. Aux États-Unis, l’Association de la nature et de la thérapie en forêt propose des bains de forêts en groupe de 10 à 15 personnes.
Amos Clifford, fondateur de l’association, regrette que la société ait développé “une sorte de maladie de temps où chaque instant doit être productif”. Lors de ces évasions, il propose une série de questions à ses ses participants pour les amener progressivement à déconnecter: “Quel odeur à le sol humide? Quelle texture a l'écorce des arbres? Pouvez-vous entendre le vent dans les bois ?”
Déconnecter pour être plus performant
Des études ont montré que les personnes qui font régulièrement des promenades dans les espaces verts ont une meilleure concentration et sont beaucoup moins susceptibles de souffrir de dépression que les autres. L’ex PDG d'Apple, Steve Jobs, était connue pour faire des réunions en marchant dehors. Certains cadres dans la Silicon Valley (pôle industriel de San Fransisco) se sont aussi tournées vers cette pratique de bain de forêt comme un antidote contre le stress mais aussi outil de performance pour les entreprises.