7 astuces pour se protéger de la pollution

femme respirant l'ai pur
7 astuces pour se protéger de la pollution
Par Donna Souvannachakham publié le
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En moyenne, nous respirons 15 000 litres d’air par jour. Mais la qualité de l’air n’est pas toujours bonne pour nos poumons en raison de la pollution extérieure et intérieure. Elle peut même causer l’apparition de troubles respiratoires. Voici 7 astuces pour s’en protéger.


La pollution a un impact négatif sur notre santé et l’environnement. Afin de réduire et de se protéger des particules fines, on vous livre 5 conseils pour respirer un air plus pur.

1. S’informer

Ecouter les prévisions météo est le meilleur moyen de se renseigner sur la qualité de l’air et d’anticiper ses activités lors des épisodes de pic de pollution. Des bulletins prévisionnels sont diffusés à la télévision ou à la radio mais également sur le web. Les sites Airparif ou Prév’air donnent les indices de l’air par région. Des applications mobiles permettent également de mesurer les niveaux de pollution de l’air comme Breathe Up ou Plume Air Report qui suivent en temps réel la qualité de l’air.

Que faire ? Adaptez vos activités à la pollution. Lors des pics de pollution, il est préférable de ne pas s’exposer aux particules fines en restant en intérieur. Les activités physiques urbaines sont quant à elles, fortement déconseillées.

2. Se déplacer en transport en commun

Rien de mieux que de se déplacer en vélo (trottinette, skate, roller, le choix est vaste !) ou en transports en commun pour de petits trajets. En effet, lors d’un déplacement en voiture, les particules s’accumulent dans l’habitacle. Les voies respiratoires du conducteur et des passagers sont ainsi très exposées. Les moyens de transports possèdent un système de ventilation qui réduit le risque de pollution pendant un trajet. Tous les avantages sont donc là : gain de temps, d’argent et protection de vos poumons.

Que faire ? Adaptez vos activités à la pollution. Lors des pics de pollution, il est préférable de ne pas s’exposer aux particules fines en restant en intérieur. Les activités physiques urbaines sont quant à elles, fortement déconseillées.

3. Pratiquer une activité physique en pleine nature

Faire du sport, c’est bien, mais loin des villes, c’est encore mieux ! Les activités physiques sont fortement déconseillés aux alentours de la circulation automobile et surtout durant les pics de pollution. Et pour cause, lors de l’effort physique, les bronches s’ouvrent et aspirent plus d’air pour apporter davantage d’oxygène à vos muscles et vos organes. Le corps devient vulnérable et est plus exposé aux particules fines. Ce serait dommage de vouloir se maintenir en forme et de dégrader sa santé.

Que faire ? Préférez les séances de course à pied et d’entraînement musculaire dans les forêts ou dans les champs, là où la pollution est moins importante qu’en ville.

4. Investir dans un moyen de locomotion qui consomme peu

Un moyen simple d’éviter de contribuer à la pollution est de se renseigner sur l’émission de CO2 qu’émet un véhicule grâce à “l’étiquette-énergie”. Si cette inscription est de couleur verte, alors le rejet de CO2 par kilomètre parcouru est de moins de 100 grammes. C’est donc un véhicule qui consomme peu. A l’inverse, si l’étiquette-énergie est de couleur rouge, alors le véhicule rejette plus de 250 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Pensez-y, choisir un véhicule qui consomme peu est aussi une façon de faire des économies à long terme.

Que faire ? Choisir un véhicule “vert”, c’est-à-dire de type électrique ou hybride. Certes plus cher à l’achat, ces nouvelles voitures contribuent à réduire non seulement son empreinte carbone mais nous font réaliser des économies sur le carburant. Si vous effectuez des trajets longs, optez pour une hybride. À l’inverse, adoptez une électrique pour les trajets courts.

5. Aérez votre intérieur

La pollution est présente partout, à l’extérieur comme à l’intérieur ! Moins connue que la pollution de l’air, la pollution intérieure est souvent négligée. Les impacts sur la santé sont tout aussi importants: problèmes de concentration, maux de tête, gorge irritée, yeux qui piquent, envie fréquente de se moucher, éternuements intempestifs etc.. L’air doit donc être renouvelé pour réduire l’accumulation de CO2 et de polluants engendrée par l’émanation de produits d’entretien, des moquettes et revêtements des sols, des bougies parfumées, d’humidité ou de poils d’animaux.

Que faire ? Pour y remédier, aérez les pièces de votre habitat chaque matin et soir pendant une dizaine de minutes. Adoptez des plantes dépolluantes comme les cactus, les plantes grasses, le lierre ou le philodendron. En plus de décorer votre intérieur, elles y apporteront un peu de vie.

 6. Améliorez la qualité de son air intérieur

Vous pensez bien faire en récurrent de fond en comble votre habitat ? Les produits d’entretien dégagent des émanations toxiques qui polluent l’air de votre maison et l’accumulation de ces derniers ont un impact sur notre santé. Les substances toxiques qu’ils contiennent (solvants, tensio-actifs et autres composés chlorés) sont libérés dans l’air et pénètrent dans vos voies respiratoires.  Ils sont souvent à l’origine de maux de tête, d’irritations, d’asthme, de problèmes respiratoires et peuvent être cancérigènes. Le benzène par exemple, est classé par le CiRC (Centre international de recherche sur le cancer) comme cancérogène avéré pour l’homme.

Que faire ? Tournez-vous vers des solutions plus naturelles qui remplacent les produits chimiques ménagers. Savon noir, vinaigre blanc, bicarbonate de soude sont vos alliés pour désinfecter et nettoyer votre maison. Entretenir votre maison devient soudain plus simple, rapide et économique.

7. Consommer des aliments riches en antioxydants

Presque tout l’oxygène que l’on respire est correctement transformé par l’organisme. Seul un faible pourcentage y échappe et peut donner lieu à des molécules réactives appelés radicaux libres. La pollution accentue ces derniers qui altère le bon fonctionnement de l’organisme et accélère le vieillissement cellulaire. Pour contrer ce phénomène, il est important de renforcer sa protection antioxydante. Une consommation régulière d’aliments antioxydants est donc nécessaire afin de booster nos défenses immunitaires.

Que faire? Faites le plein d’aliments antioxydants. Privilégiez les magasins bio qui les vendent en vrac. Les petits fruits sont les plus antioxydants : myrtilles, mûres, canneberges, framboises, fraises, grenade et les fruits secs comme les pruneaux et les baies de goji mais aussi les oléagineux comme les noix du Brésil. La plupart des fruits et légumes très colorés sont riches en antioxydants (poivrons, aubergines, brocoli).