30 ans d'activités humaines sur la planète en 12 secondes
L’activité humaine a en très grande partie modifié l’aspect de la Terre. Grâce à un outil de Google Earth, on ne peut que tristement constaté les changements engendrés par l’homme sur les paysages de notre planète.
Google Earth nous propose de fouiller dans ses archives d’images satellites grâce à sa nouvelle fonction Timelapse. Une Timelapse est un effet d'ultra accéléré réalisé image par image. Cet outil nous permet de constater les grands changements - qui relèvent souvent de désastres écologiques - survenus dans certains recoins de la planète au fil de trente années.
La fonte des glaciers d’Alaska
Quoi de plus emblématique pour illustrer les changements de la planète Terre que la fonte des glaces ? Situé dans les rocheuses canadiennes, le champ de glace Columbia comprend 8 grands glaciers dont le glacier Athabasca qui a reculé de manière significative depuis sa plus grande extension en 1844. Désormais visible depuis la promenade des Glaciers, il illustre bien le phénomène catastrophique de la fonte des glaces. Le champ de glace a reculé de 20km vers le nord et perdu la moitié de son volume, d’après la Nasa.
La disparition de la mer d’Aral
C’est l’une des plus emblématiques catastrophes environnementales. Il y a cinquante ans, la mer d’Aral était le quatrième plus grand lac de la planète. En 2014 et pour la première fois depuis 600 ans, toute une partie du bassin était à sec notamment en raison des cultures de coton qui détournaient les fleuves de la mer d’Aral. Mais, tout n’est pas perdu. Cette année, une partie du lac salé d’Asie centrale revenait à la vie grâce à la mobilisation locale et internationale. La végétation reprend peu à peu ses droits sur les steppes désertiques tandis que certaines espèce de poissons et d’oiseaux sont de retour.
La sécheresse du lac Poopó
Le deuxième plus grand lac de Bolivie s’est littéralement asséché. Les images satellites montrent le lac rempli d'eau en 1986 et presque à sec en 2016. Sa perte menace les moyens d'existence des communautés de pêche et illustre un véritable désastre écologique pour des centaines d'espèces. Le gouvernement bolivien accuse un temps aride doublé du phénomène océanique El Niño ainsi que les hausses de temparatures à la surface de la Terre. Mais, une mauvaise gestion de l’eau expliquerait aussi cette assèchement.
L’urbanisation intensive chinoise
À Dalian, les constructions ont remplacé les paysages de la province du Liaoning en Chine s’étendant au-delà des terres et empiétant sur la mer. C'est une importante ville industrielle, son port est le troisième port de Chine et le premier pour les hydrocarbures.
Le pullulement de Dubaï
On connaît Dubaï pour sa folie des grandeurs. Les chantiers et projets immobiliers de l’émirat se veulent toujours plus hauts, plus forts, plus vendeurs. Métropole moderne bien décidée à devenir le centre commercial du monde, Dubaï abrite des projets urbains sans limite. C'est ici que s’érige le plus grand gratte-ciel du monde, Burj Khalifa, et s’étendent les “îles paradis”.