En quête d’harmonie et de paix, elle vit au milieu de la nature en autonomie totale
À 60 ans, Emma Orbach vit comme un hobbit depuis 17 ans à côté de Newport en Écosse. En autosuffisance, sans électricité ni eau courante, elle vit paisiblement dans une petite maison construite à la sueur de son front.
À 60 ans, Emma Orbach vit comme un hobbit depuis 17 ans à côté du éco-hameau de la ferme Brithdir Mawr située près de Newport, en Écosse. Elle vit sans électricité, gaz et eau courante dans une petite maison ronde. Une habitation simple, construite à la main, faite de bois, de boue et de paille qui lui a coûté 700 livres (environ 800 euros).
Sortir du système pour retrouver sa liberté
Elle souhaite que le reste de sa vie soit dédié à aider les gens à retrouver une harmonie de vie avec la nature, “comme c’était le cas il y a bien longtemps sur cette jolie planète”.
Cette femme vit en complète autosuffisance en faisant pousser des légumes dans son potager. Elle a également des poules, des chèvres et des chevaux qui lui procurent des oeufs frais, du lait et de l’aide pour les transports.
“Vivre simplement et avec la nature apporte beaucoup de bonheur et de paix” confie-t-elle
Beaucoup de ses visiteurs pensent qu’Emma vit comme cela, car elle aime souffrir en quelque sorte. Ce n’est pas le cas. Tel Pierre Rabhi, elle fait l’éloge de la sobriété heureuse et prévoit de vivre de cette façon le reste de sa vie en espérant inspirer les gens à sortir du système ou simplement se poser des questions. Cette vie de renoncement matériel lui apporte beaucoup de paix et un lien très fort avec la nature qui l’entoure.
Bannir l’électricité pour apprécier le silence et l’obscurité
Dans une vidéo relayée par la chaîne Youtube Off-Grid (traduit par hors réseau), Emma explique en détail la raison pour laquelle elle a décidé de se passer d’électricité.
“Une véritable obscurité est vraiment belle” avoue-t-elle
Selon elle, une obscurité profonde est une chose magnifique. L’homme moderne a oublié la sensation que cela procurait d’être dans l'absence totale de lumière. Il a éclairé les endroits sombres par peur du noir, or selon Emma il est important d’être confortable avec l’obscurité. Nous baignons dans la lumière constamment et notre société actuelle est terrifiée d’elle-même. Alors, nous plaçons des lampes partout, pour nous assurer que le monde est sain et sauf.
Pour Monsieur Tout Le Monde, la première chose qui manque lorsqu’on a plus d’électricité, c’est bien la lumière (pour certains, c’est une prise pour recharger son smartphone, certes). Pour Emma, ça n’a pas été un problème, au contraire. Elle explique : “lorsque je vivais dans une maison avec l’électricité, je n’étais pas confortable à l’idée d’avoir constamment de la lumière. J’ai toujours eu envie de la fermer. Quand il fait noir le soir, j’ai toujours aimé être dans l’obscurité, parfois avec une faible lumière [comme celle du feu, ndlr].” Elle avoue également être très méfiante des ondes et avoir voulu s’éloigner des interférences électromagnétiques.
La société s’effondrera d’autoprotection
La nuit nous avons déjà la lune et les étoiles pour nous éclairer. Faiblement certes, mais c’est suffisant lorsqu’on y est habitué. De son côté, la lumière artificielle est une erreur. C’est en tout cas le point de vue d’Emma qui estime que ce n’est pas bon pour notre système naturel, car cette fausse source lumineuse stimule des fonctions du cerveau qui doivent être éteintes la nuit.
“Vivre dans ce silence est magnifique.”
Dans un discours prophétique, elle affirme que l'effondrement de la société sera dû à une surprotection. Nous combattons la faim par la surabondance. Nous combattons l’obscurité par un éclairage quasi constant. Nous combattons le silence par un vacarme ahurissant. L’homme se protège de plus en plus et par tous les moyens possibles, mais s’affaiblit aveuglément à petit feu.
Source : mrmondialisation.org - dailymail.co.uk - Barcroft TV (anglais) - Off-Grid (anglais)