#StopGlyphosate: 38 ONG lancent l'Initiative Citoyenne Européenne pour interdire le glyphosate
Sous le message percutant #StopGlyphosate, une initiative citoyenne européenne (ICE) demande l’interdiction du glyphosate, l’herbicide cancérigène le plus vendu au monde. Elle a été lancée le 8 février simultanément à Bruxelles, Paris, Rome, Berlin et Madrid, par un collectif d’ONG.
Sous le message percutant #StopGlyphosate, une initiative citoyenne européenne (ICE) demande l’interdiction du glyphosate, l’herbicide cancérigène le plus vendu au monde. Elle a été lancée le 8 février simultanément à Bruxelles, Paris, Rome, Berlin et Madrid, par un collectif d’ONG.
Au coeur de ce combat pour la santé des citoyens, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité : le glyphosate, le désherbant le plus connu du monde notamment via le Roundup. L’initiative citoyenne appelle à l’interdiction de l’herbicide cancérigène.
Les citoyens contre le glyphosate
Cette Initiative Citoyenne Européenne (ICE) appelle à l'interdiction du glyphosate, “conformément aux dispositions européennes sur les pesticides, qui interdisent l'usage de substances cancérigènes chez l'homme". Loin d’être une simple pétition, cette ICE a pour objectif de faire pression sur les choix législatifs de l’UE.
Soutenus par les citoyens européens, le coup d’envoi de la plus importante campagne jamais menées à l’encontre du glyphosate a été lancée par 38 organisations dans 14 pays dont des ONG et associations françaises (Générations Futures, l’Association des médecins alerte pesticides, le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest, la Confédération paysanne, le Criigen, Eau et Rivières de Bretagne) et européennes (Greenpeace, HEAL, Pesticide Action Network Europe, WeMove.EU).
Un enjeu de taille
En mars 2015, l'OMS déclarait le glyphosate comme "cancérogène probable". Un an après, l’organisation s’était rétractée à l’approche de la fin de l'homologation européenne du Roundup. Cette annonce aurait pu influencer la décision du Commission européenne qui a proposé de prolonger l’autorisation de la mise sur le marché du glyphosate pour 18 mois.
Pourtant, les études prouvant le caractère cancérogène de la molécule active du Round Up, le glyphosate, ne manquent pas à l’appel. Mais, l’enjeu de Monsanto - récemment racheté par le géant pharmaceutique Bayer - pèse sur la législation. Alors que ce dernier assure l'innocuité de sa molécule, thèse soutenue par l’Efsa (l’Autorité européenne de sécurité des aliments),
le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait pourtant classé le glyphosate comme “cancérogène probable pour l’homme”. Inquiétant, lorsqu’on sait que le glyphosate est le pesticide de synthèse le plus utilisé en Europe et dans le monde, et le plus fréquemment retrouvé dans la nature.
“Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui en Europe nous continuions d’exposer des populations entières, et tout particulièrement les groupes les plus vulnérables, aux dangers sanitaires que représentent l’usage de ces pesticides”, déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
Pour participer à cette ICE #StopGlyphosate, les citoyens de l'UE sont invités à signer :
- soit sur les sites des partenaires nationaux (pour la France) https://www.generations-futures.fr/glyphosate/signez-ice/
- soit sur https://www.stopglyphosate.org/fr