Pour ne pas se retrouver à la rue, cette jeune maman construit sa propre tiny house
Après son divorce, Charlotte Sapwell se retrouve sans argent et sans domicile avec ses deux jeunes garçons. Cette maman de 27 ans se lance alors dans la construction d’une tiny house qu’elle bâtit en seulement cinq mois.
Sur Bio à la Une, nous avons déjà eu l’occasion de présenter les histoires de ceux qui ont choisi de quitter la ville pour adopter le mode de vie en tiny house. En effet, le nombre d’adeptes de ces maisons miniatures ne fait qu’augmenter. L’idée de vivre avec le strict nécessaire et de limiter son impact sur l’environnement séduit. Mais, la tiny house peut aussi s’avérer une solution à des situations précaires. L’histoire de cette jeune australienne en est un bel exemple.
La tiny house comme dernier recours
Si certains se tournent vers la tendance tiny house par conviction, d’autres le font par nécessité. C’est le cas de Charlotte Sapwell, une Australienne de 27 ans. Grâce au concept de la tiny house, cette maman de deux enfants, âgée de six et deux ans, s’est épargnée de vivre dans la rue après son divorce. Mais pas question pour elle de faire vivre cette situation à ses deux garçons, elle entreprend donc sa folle aventure : celle de construire sa propre tiny house.
“En tant que mère je n’avais pas d’autres options que de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour mes garçons. Même si cela allait être un travail de longue haleine”.
Cependant, Charlotte a été soutenu par son grand-père qui lui a été d’une précieuse aide puisque c’est à l’arrière de son jardin qu’est installée la maison miniature. Ce dernier lui a aussi fourni la somme nécessaire pour démarrer la construction de la tiny house. La jeune australienne a réalisé la grande majorité de la construction seule. Elle a aussi dû vendre certains de ses effets personnels pour pouvoir acheter du matériel d’isolation et d’ameublement. Au bout de cinq mois, Charlotte et ses enfants sont installés dans une charmante petite maison de 18 m².
“En tant que mère je n’avais pas d’autres options que de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour mes garçons. Même si cela allait être un travail de longue haleine”.
"Ma maison n'est pas comme les autres tiny house, vraiement dure a photographier vu sa disposition. Je suis très fière de la maison, mais occune photo ne pourra réellement lui rendre justice. ..."
Le bonheur d’une vie minimaliste
Après avoir connu la vie dans une grande maison avec son ex-mari, Charlotte Sapwell découvre le bonheur de vivre dans cet espace réduit où elle apprécie son mode de vie minimaliste et la proximité avec ses garçons.
“Je ne sais pas combien de temps, nous allons vivre ici, mais je ne me vois plus vivre autre part que dans une petite maison”.
Alors qu’est ne connaissait rien à la construction avant de se lancer dans ce projet fou, Charlotte travaille sur la construction d’une autre maisonnette pour sa grand-mère. Par la suite, elle espère pouvoir créer sa propre entreprise de construction de tiny house en Australie.