Avoir des amis dès le plus jeune âge, bon pour la santé future

enfants amis qui rient
Avoir des amis dès le plus jeune âge, bon pour la santé une fois adulte
Par AFP /Relaxnews publié le
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L’amitié, c’est sacré et c’est aussi bénéfique pour la santé ! Selon une nouvelle étude américaine, nourrir des liens d'amitié dans l'enfance et l'adolescence améliore la santé à l'âge adulte.

Essentiels à notre vie sociale, les amis le seraient aussi pour notre santé. C’est en effet le constat dressé des chercheurs américains qui publient leurs travaux dans la revue médicale Psychological Science. Selon eux, les liens sociaux développés tôt dans la vie auraient un effet protecteur sur la santé à l'âge adulte.

Un IMC moins élevé

Pour mener à bien cette étude, l’équipe de scientifiques a suivi 267 jeunes garçons entre l'âge de 6 et 16 ans. Ils ont alors constaté plusieurs bénéfices du temps passé avec leurs amis une fois l'âge de 32 ans atteint.
Les garçons qui ont été en interactions plus fréquemment avec leurs copains pendant l'enfance et l'adolescence avaient une tension artérielle et un indice de masse corporelle (IMC) inférieurs à l'âge adulte, comparativement aux hommes qui avaient noué moins de liens amicaux, indique l'étude.
Ces bénéfices de l'amitié sur la santé s'avèrent indépendants d'autres facteurs tels que la personnalité, le poids, la santé et le statut social de la famille pris en compte dans le cadre de l'étude.

Un risque de maladie cardiovasculaire accru lié à la solitude  

A tout âge de la vie, avoir une vie sociale riche est important pour le bien-être mental mais aussi pour la santé. De précédentes études ont montré que l'isolement social ou la solitude à l'âge adulte- notamment chez les séniors- était un risque de maladie cardiovasculaire : une personne seule présente un risque accru de 29 % de souffrir d'une crise cardiaque ou d'une angine de poitrine, et de 32 % de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude britannique publiée en 2016 dans le British Medical Journal.

Un risque de maladie cardiovasculaire accru lié à la solitude  

A tout âge de la vie, avoir une vie sociale riche est important pour le bien-être mental mais aussi pour la santé. De précédentes études ont montré que l'isolement social ou la solitude à l'âge adulte- notamment chez les séniors- était un risque de maladie cardiovasculaire : une personne seule présente un risque accru de 29 % de souffrir d'une crise cardiaque ou d'une angine de poitrine, et de 32 % de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude britannique publiée en 2016 dans le British Medical Journal.