Vidéosurveillance dans les abattoirs : Bardot écrit à Macron
Brigitte Bardot a écrit lundi au président Emmanuel Macron pour lui dire son "écoeurement", après le refus de l'Assemblée nationale d'imposer la vidéosurveillance aux abattoirs.
Comme de nombreux Français, Brigitte Bardot espérait mieux concernant la présence de caméras dans les abattoirs. Après avoir diffusé la semaine dernière, une vidéo avec l'humoriste Rémi Gaillard, dans laquelle elle réclamait l'obligation de la vidéosurveillance dans les abattoirs comme l’avait promis à l’époque le candidat Emmanuel Macron, l'ancienne actrice a écrit, ce lundi, au président. Dans ce courrier, elle lui faire part de son "écoeurement", après le refus de l'Assemblée nationale d'imposer ce système.
Projet de Loi #EGAlim Colère de Brigitte Bardot qui appelle @EmmanuelMacron : "votre ministre de l'Agriculture devrait être mis en examen de conscience car ne rien faire c'est être complice de toutes les horreurs que nous dénonçons [...] Ne prenez pas la marche de 'Travert' !" pic.twitter.com/sOEcc1h2SU
— FONDATION B. BARDOT (@FBB_PORTEPAROLE) 28 mai 2018
Un procédé seulement expérimenté
Les députés ont voté dans la nuit de dimanche à lundi le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des établissements volontaires.
Projet de Loi #EGAlim Colère de Brigitte Bardot qui appelle @EmmanuelMacron : "votre ministre de l'Agriculture devrait être mis en examen de conscience car ne rien faire c'est être complice de toutes les horreurs que nous dénonçons [...] Ne prenez pas la marche de 'Travert' !" pic.twitter.com/sOEcc1h2SU
"Monsieur le Président, tout cela est écœurant, vous avez le pouvoir d'agir et vous restez inactif face à la souffrance des animaux", dit-elle dans sa lettre ouverte, ajoutant que "la société n'est nullement défendue ni même représentée par votre gouvernement aux ordres des chasseurs et de la FNSEA".
De rajouter : "Resterez-vous sourd encore longtemps aux attentes d'une majorité de Français et d'une souffrance animale intolérable ? (...) Ne prenez pas la marche de 'Travert'!".