Bientôt un plan d’attaque pour réduire les émissions des bus diesel en Île-de-France ?
Île-de-France Mobilités a annoncé, vendredi, le lancement d'une étude concernant les émissions des bus diesel et hybrides circulant dans la région, en conditions réelles, afin de pouvoir les réduire "dans la mesure du possible".
Île-de-France Mobilités souhaite réduire la pollution causée par les bus. Concrètement, l'autorité organisatrice des transports de la région capitale va s'appuyer sur Airparif, "partenaire indépendant et reconnu pour son expertise du recueil et du traitement des données de qualité de l'air", pour analyser pendant un an les émissions des gaz d'échappements d'un panel de 22 véhicules représentatifs du parc de bus francilien.
Une étude en “conditions réelles”
L'enquête sera menée pendant un an "en conditions réelles d'exploitation et de circulation et avec des passagers à bord", a précisé Ile-de-France Mobilités dans un communiqué. L'organisme prévoit de financer intégralement cette étude d’un montant d’environ 1,3 million d'euros.
"Nous avons besoin de ce type de démarche scientifique pour améliorer nos politiques publiques et le niveau des émissions de notre flotte (de) bus actuelle en parallèle de la modernisation du parc qui reste la priorité absolue", a souligné Valérie Pécresse, la présidente d'Île-de-France Mobilités et de la région, citée dans le communiqué. Elle s'est donnée pour objectif de supprimer les autobus diesel en zone dense en 2025 et dans toute l'Île-de-France en 2029, mais l'idée est "dans la mesure du possible, de réduire les émissions des véhicules en circulation actuellement".
"Nous avons besoin de ce type de démarche scientifique pour améliorer nos politiques publiques et le niveau des émissions de notre flotte (de) bus actuelle en parallèle de la modernisation du parc qui reste la priorité absolue", a souligné Valérie Pécresse, la présidente d'Île-de-France Mobilités et de la région, citée dans le communiqué. Elle s'est donnée pour objectif de supprimer les autobus diesel en zone dense en 2025 et dans toute l'Île-de-France en 2029, mais l'idée est "dans la mesure du possible, de réduire les émissions des véhicules en circulation actuellement".