Trump : Je suis un véritable défenseur de l'environnement
Le président américain Donald Trump s'est posé lundi en véritable "défenseur de l'environnement", tout en affirmant, au mépris du consensus scientifique, qu'il ne pouvait dire si les activités humaines étaient à l'origine du changement climatique en cours.
"Je veux de l'eau absolument pure, je veux l'air le plus pur qui soit, ce que d'ailleurs nous avons désormais, cela s'est amélioré depuis l'an dernier", a-t-il déclaré, sans préciser sur quelles données il appuyait ses affirmations. "Je suis un véritable défenseur de l'environnement. Beaucoup de gens sourient lorsqu'ils entendent cela", a-t-il ajouté, à l'occasion d'une visite dans l'Etat de Géorgie (sud) après le passage de l'ouragan Michael.
Le changement climatique, "un canular" !
"Je vais avoir l'air le plus pur. Mais cela ne veut pas dire que nous devons contraindre toutes les entreprises à mettre la clé sous la porte", a-t-il encore dit. Interrogé sur le changement climatique, qu'il a par la passé qualifié de "canular", le président américain a répondu: "Il y a quelque chose, que ce soit d'origine humaine ou pas". "Cela va aller et venir", a-t-il ajouté, laissant entendre que le réchauffement en cours de la planète, qui fait peser une menace d'emballement (extinctions d'espèces, déstabilisation des calottes polaires, etc..), n'était qu'une phase temporaire parmi d'autres. M. Trump a annoncé en juin 2017 le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Interrogé il y a une semaine sur le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec), qui appelle à des transformations "rapides" et "sans précédent" pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, il a assuré ne pas l'avoir encore lu, tout en s'interrogeant ouvertement sur la qualité du document.
Selon un décompte de chercheurs de l'université d'Harvard, l'administration Trump a annulé ou engagé l'annulation de 76 lois et réglementations environnementales, abandonnant de facto les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par celle de son prédécesseur Barack Obama.
Interrogé il y a une semaine sur le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec), qui appelle à des transformations "rapides" et "sans précédent" pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, il a assuré ne pas l'avoir encore lu, tout en s'interrogeant ouvertement sur la qualité du document.