Mauvaise alimentation, obésité et trop d'écran affectent le sommeil des enfants
Une nouvelle étude conduite sur 177.000 élèves a permis de prouver que l'insuffisance de sommeil était liés à un rythme et un mode de vie déséquilibrés.
Des chercheurs de l'université grecque de Harokopio à Athènes et de l'université américaine de Rutgers dans le New Jersey ont mené une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Clinical Sleep Medecine, sur le sommeil des enfants et des adolescents. Selon elle, l'obésité, le temps passé devant les écrans et les mauvaises habitudes alimentaires ont lien direct sur le temps et la qualité du sommeil.
40 % des enfants ne dorment pas assez
L'équipe de chercheurs s'est intéressée au sommeil de 177.000 enfants et adolescents résident en Grèce. Ces derniers étaient tous âgés de 8 à 17 ans. D'après l'académie américaine de la médecine du sommeil, les enfants de 6 à 12 ans devraient dormir 9 à 12h par nuit tandis que les adolescents âgés de 13 à 18 ans devraient dormir 10 heures par nuit.
Les élèves devaient répondre à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires, leurs heures de sommeil durant le week-end et la semaine, leurs activités physiques et sédentaires. Les enfants qui annonçaient dormir moins de 9 heures et les adolescents qui disaient dormir moins que 8 heures étaient classés comme ayant un sommeil insuffisant.
Il est apparu que 40 % de ces élèves dormaient moins que le temps recommandé. Les chercheurs ont découvert parmi les résultats de ces petits dormeurs passaient plus de temps devant un écran que les autres, avaient davantage de problèmes d'obésité et plus de mauvaises habitudes alimentaires.
Un mode de vie non sans effet sur la santé
Les résultats ont ainsi montré que le manque de sommeil était associé à de mauvaises habitudes alimentaires comme ne pas déjeuner le matin, consommer des aliments junk-food, consommer des friandises. Ce manque de sommeil est également lié à l'obésité, et au temps passé devant un écran.
Pour les chercheurs, le manque de sommeil est un problème sous-estimé. Cette étude devrait pousser les parents à améliorer les conditions de sommeil de leurs enfants.