Ginseng : quelle espèce choisir pour combattre la fatigue ?
Connu pour retrouver du tonus en hiver, le ginseng est un excellent stimulant physique et mental qui permet de lutter contre la fatigue et le burn-out. Sur les étiquettes des produits, on distingue cependant plusieurs appellations comme ginseng canadien, ginseng sibérien ou encore indien. Stress chronique ou perte d'entrain, voici le mode d'emploi pour choisir la bonne espèce en fonction de sa problématique.
Renommé en Asie, le panax ginseng, originaire de Chine, de Corée et des régions extrême-orientales de l'ancienne Union soviétique est le type de ginseng le plus connu en Europe et dans le monde entier. Largement utilisé dans des compléments alimentaires associant de la vitamine C ou de la gelée royale, le panax ginseng agit surtout sur le tonus physique des personnes fatiguées, stimule le système immunitaire, améliore les capacités de concentration et de mémoire et même la libido. Du fait de son action excitante, il est contre-indiqué aux personnes ayant des troubles cardiaques ou avec de l'hypertension.
Du ginseng bio
Les phytothérapeutes conseillent de choisir un ginseng de culture bio quelle que soit sa provenance. Cette indication concerne par exemple le panax quinquefolius venant du nord des États-Unis et du sud du Canada, dont les propriétés sont similaires au ginseng asiatique. En plein hiver, d'autres plantes dites adaptogènes, car permettant de s'adapter à son état de fatigue, sont intéressantes pour retrouver vitalité et endurance : elles ne contiennent pas les mêmes molécules que le panax ginseng, mais ont emprunté la même appellation du fait de leur action identique sur le tonus et le système nerveux.
Les vertus des "autres ginseng"
C'est le cas par exemple de l'ashwagandha, ginseng indien utilisé en médecine ayurvédique pour combattre les épuisements de fond, car il recharge les glandes surrénales, où se trouve logé notre stock d'énergie vitale. En parallèle, il agit également sur le détente du système nerveux. Il répond donc efficacement au situation de stress ou de surmenage comme au sentiment de "crouler sous une montagne". Il est également antioxydant et inflammatoire, donc prévient d'éventuelles maladies liées à la fatigue.
Autre plante à rivaliser avec le ginseng classique, l'éleuthérocoque, également appelé ginseng russe ou sibérien, est consommé par les soldats russes et les sportifs en général pour son action stimulante à action lente. Idéal pour lutter contre l'asthénie, il peut aider à se rétablir en période de convalescence ou en période d'effort intense. L'OMS l'a d'alleurs qualifié de "tonique en cas de faiblesse". Il peut se prendre en cure de 3 à 6 semaines.
Enfin, la racine de maca, cultivée dans les Andes et connue sous le nom de "ginseng péruvien" apporte de l'énergie, dynamise aussi le mental et équilibre les hormones féminines. Gorgé de vitamines (B1, B2 et B6), minéraux (calcium et phosphore, entre autres), et oligo-éléments, la maca est adapté pour apporter des coups de fouet ponctuels et n'est pas recommandé pour des cures longues.
Pas pour les enfants et les femmes enceintes
Ces plantes adaptogènes, déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes tout comme les enfants de moins de 12 ans, peuvent se consommer sous forme de gélules (2 gélules de 250 mg apr jour), poudre (1/2 cuillère à café), extrait hydroalcoolique (30 gouttes le matin dans un verre d'eau), décoction de racines ou encore tisanes.
Elles se trouvent en herboristerie mais également en pharmacie, parapharmacie, magasins bio ou sur Internet.