Ile-de-France : la moitié du budget environnement détournée à d’autres fins
Le groupe Alternative Écologiste et Sociale a publié, vendredi 21 décembre, un communiqué à charge accusant Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, de détourner l’argent du budget environnement.
Près de la moitié du budget environnement de la région Île-de-France serait utilisée à d’autres fins. Une politique environnementale “honteuse” selon les élus écologistes de la région. “Bien incapable de faire face aux enjeux que représente l’amélioration de la qualité de vie des Francilien-nes, Valérie Pécresse use et abuse de communications diverses pour finalement ne rien faire de concret pour l’environnement”, dénonce le communiqué du groupe Alternative Écologiste et Sociale de la région Île-de-France.
Une stratégie environnementale “hors sujet”
“Malgré l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité, Valérie Pécresse n’a toujours pas compris ce que devrait être une politique écologique. Elle va même jusqu’à diviser par deux la participation régionale à la SEM Énergies Posit’If’ qui permet de faire de la rénovation thermique”, révèle Annie Lahmer, élue écologiste de la région. Et d’ajouter : “Elle continue de soutenir les projets climaticides comme EuropaCity, l’artificialisation du plateau de Saclay ou encore l’exploitation de carrières de calcaire pour produire du ciment.”
Détournés de leur objectif initial, 16 millions d’euros sont donc consacrés à des contrats de constructions sans aucun critère d’excellence écologique, déplore le groupe. La stratégie environnementale de l’exécutif est décrite comme “totalement hors sujet” : 12 millions sont réservés à l’aménagement des bords de route et des lignes de train et 26,5 millions sont dédiés à l’enfouissement de lignes à très haute tension appelé “indignement ‘soutien aux énergies renouvelables’”, arguent les élus, qui ont avancé de nombreuses propositions pour lutter contre le changement climatique. Parmi elles, “élargir les aides à la rénovation thermique pour les ménages, protéger les zones humides et limiter les risques d’inondations, soutenir un réseau de ‘sentinelles de l’environnement’, inciter les collectivités à réaliser des projets d’urbanisme éco-responsables, aider les emplois d’insertion en environnement, lutter contre l’obsolescence programmée et la surproduction de déchets plastiques, etc.” Toutes ont été écartées par la région sans explication.
Le groupe s’appuie sur le succès de la pétition contre l’inaction de l’Etat face au réchauffement climatique et demande “que tous les exécutifs et en particulier celui de Valérie Pécresse sortent de leur paresse.”
Détournés de leur objectif initial, 16 millions d’euros sont donc consacrés à des contrats de constructions sans aucun critère d’excellence écologique, déplore le groupe. La stratégie environnementale de l’exécutif est décrite comme “totalement hors sujet” : 12 millions sont réservés à l’aménagement des bords de route et des lignes de train et 26,5 millions sont dédiés à l’enfouissement de lignes à très haute tension appelé “indignement ‘soutien aux énergies renouvelables’”, arguent les élus, qui ont avancé de nombreuses propositions pour lutter contre le changement climatique. Parmi elles, “élargir les aides à la rénovation thermique pour les ménages, protéger les zones humides et limiter les risques d’inondations, soutenir un réseau de ‘sentinelles de l’environnement’, inciter les collectivités à réaliser des projets d’urbanisme éco-responsables, aider les emplois d’insertion en environnement, lutter contre l’obsolescence programmée et la surproduction de déchets plastiques, etc.” Toutes ont été écartées par la région sans explication.
Le groupe s’appuie sur le succès de la pétition contre l’inaction de l’Etat face au réchauffement climatique et demande “que tous les exécutifs et en particulier celui de Valérie Pécresse sortent de leur paresse.”