Bardot demande au président de la République un "miracle" de Noël pour les animaux
Brigitte Bardot réclame au président Emmanuel Macron un "miracle" de Noël pour la condition animale, dans une lettre ouverte publiée mercredi 26 décembre.
Vidéosurveillance dans les abattoirs, lutte contre la chasse qui transforme la France en "centre de loisirs pour extermination d'animaux" : dans une lettre ouverte publiée mercredi 26 décembre, Brigitte Bardot réclame au président de la République un "miracle" de Noël pour la condition animale.
Appel contre les "abus de la chasse"
"La protection animale en France est livrée à un total abandon, à un je-m'en-foutisme général de la part du gouvernement", tonne l'ancienne actrice et éternelle militante de la cause animale, âgée de 84 ans."Noël est un petit miracle pour certains et je crois aux miracles !", poursuit-elle.
"S'il est difficile, parfois impossible, d'améliorer la condition humaine, il serait facile avec un peu d'attention, de compassion, de volonté d'améliorer la condition animale dont les souffrances muettes sont une honte pour la France", assure Brigitte Bardot.
Elle juge la vidéosurveillance "indispensable" dans les abattoirs, des "lieux d'épouvante où 3 millions d'animaux sont sacrifiés chaque jour en France, dans des conditions de barbarie indignes et terrifiantes".
"S'il est difficile, parfois impossible, d'améliorer la condition humaine, il serait facile avec un peu d'attention, de compassion, de volonté d'améliorer la condition animale dont les souffrances muettes sont une honte pour la France", assure Brigitte Bardot.
Elle rappelle que 76 associations de protection animale, dont la Fondation Bardot, viennent de publier un appel contre "les abus de la chasse".
"Vous avez le devoir de (le) prendre en considération", plaide-t-elle, en jugeant "indigne d'un président de fricoter, à la pêche aux voix, avec des individus d'une telle vulgarité, d'une telle cruauté".
Ces derniers mois, l'ancienne actrice a interpellé le président de la République à plusieurs reprises au sujet de la cause animale. Il l'avait reçue fin juillet et elle avait alors loué son "attention" et sa "bonne disposition". Mais en août, après des arbitrages sur la réforme de la chasse, elle s'était dite "furieuse" et l'avait accusé de se mettre "à genoux" devant les chasseurs.
Photo : © RAYMOND ROIG - AFP/Archives