Participer à des activités culturelles réduit le risque de dépression des personnes âgées
Selon une nouvelle étude, une personne âgée se rendant une fois par mois à un événement culturel réduit de 48 % ses risques de développer des symptômes de dépression.
L'étude publiée, dans le "British Journal of Psychiatry", s'est intéressée à la santé mentale des personnes âgées. Les chercheurs ont découvert que la pratique, même passive, d'activités culturelles avait des "effets secondaires positifs". L'équipe de recherche a établi qu'une personne âgée participant à des événements culturels quelques fois dans l'année réduisait ses risques de dépression de 32 %. En se rendant au moins une fois par mois à une activité culturelle, un individu réduit quant à lui de 48 % le risque de développer des symptômes liés à la dépression.
Pour parvenir à de tels résultats, l'équipe de scientifiques a étudié un échantillon de plus de 2.000 hommes et femmes de plus de 50 ans, sur une période de 10 ans.
Les scientifiques se sont basés sur des sondages et questionnaires sur le bien-être mental, et ont noté la fréquence à laquelle ces personnes participaient à des activités culturelles.
La culture remonte le moral
Les scientifiques expliquent que ce ne sont pas uniquement les aspect bénéfiques des activités culturelles, tels que la stimulation de la réflexion et des émotions, qui ont un impact positif sur le bien-être mental d'un individu, mais tout ce qui accompagne cette sortie.
Lorsqu'une personne âgée se rend à une pièce de théâtre, elle sort de chez elle, réduit ses comportements sédentaires, et effectue une activité physique douce.
L'aspect social est également un facteur important : la vieillesse étant une période souvent propice à la solitude, les sorties culturelles permettent de rencontrer de nouvelles personnes et favorisent les interactions.
L'équipe de scientifique ajoute que l'engagement culturel provoque même une légère hausse de la libération de dopamine, le neurotransmetteur du plaisir et du bien-être.
Les scientifiques se sont basés sur des sondages et questionnaires sur le bien-être mental, et ont noté la fréquence à laquelle ces personnes participaient à des activités culturelles.