Les médecins généralistes exigent le déremboursement de l’homéopathie
La bataille entre médecine conventionnelle et homéopathie fait rage. Dans un communiqué publié ce jeudi 10 janvier, le Collège national des généralistes enseignants invite l’Assurance maladie à cesser le remboursement des médicaments homéopathiques.
La popularité de l’homéopathie ne passe pas pour les médecins généralistes. Dans un communiqué paru lundi 7 janvier sur le site du Collège national des généralistes enseignants, ils affirment une nouvelle fois et haut et fort leur point de vue sur cette nouvelle forme de “médecine” aujourd’hui très répandue. Les principes mêmes de l’homéopathie seraient “en contradiction avec les sciences fondamentales, expérimentales et cliniques modernes”.
Dans un second communiqué publié jeudi cette fois, le Collège de médecins va jusqu'à exiger la fin du remboursement des médicaments homéopathiques. Pour étoffer leurs arguments, les médecins généralistes affirment s’appuyer sur la définition européenne de la médecine générale (issues des critères Wonca). “La médecine générale est une spécialité scientifique utilisant aussi bien les avancées techniques et les progrès de la thérapeutique médicamenteuse que les sciences humaines et la communication pour mieux prendre soin des patients. Il est nécessaire d’abandonner les méthodes ésotériques qui appartiennent à l’histoire et qui aujourd’hui trompent les patients comme encore certains professionnels.”
Soigner le mal par le mal
L'homéopathie est une pratique qui a vu le jour au cours du XVIIIe siècle. Elle repose sur le principe que toute substance capable de provoquer des symptômes chez un sujet sain est en mesure de le guérir des symptômes identiques chez un patient malade. Elle relève somme toute du principe de similitude. Celui de soigner le mal par le mal. C’est sans doute ce qui suscite tant l’agacement de ses détracteurs. L’homéopathie ne fonctionne pas toujours et tous les organismes n’y sont pas réceptifs. Mais selon une étude de l’Observatoire du médicament (LEEM), 71 % des Français font confiance à l’homéopathie.
Pour rappel, en août dernier, le ministère de la Santé a saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) afin qu’elle étudie le dossier, autrement dit les bénéfices ou non et la légitimité du remboursement de cette médecine alternative. La HAS devrait rendre son avis au printemps prochain alors qu’il était initialement prévu le mois prochain.
Soigner le mal par le mal
L'homéopathie est une pratique qui a vu le jour au cours du XVIIIe siècle. Elle repose sur le principe que toute substance capable de provoquer des symptômes chez un sujet sain est en mesure de le guérir des symptômes identiques chez un patient malade. Elle relève somme toute du principe de similitude. Celui de soigner le mal par le mal. C’est sans doute ce qui suscite tant l’agacement de ses détracteurs. L’homéopathie ne fonctionne pas toujours et tous les organismes n’y sont pas réceptifs. Mais selon une étude de l’Observatoire du médicament (LEEM), 71 % des Français font confiance à l’homéopathie.
Pour rappel, en août dernier, le ministère de la Santé a saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) afin qu’elle étudie le dossier, autrement dit les bénéfices ou non et la légitimité du remboursement de cette médecine alternative. La HAS devrait rendre son avis au printemps prochain alors qu’il était initialement prévu le mois prochain.