Maladie de Crohn : la grenade pourrait réduire les symptômes

Une grenade coupée en deux
Maladie de Crohn : la grenade pourrait réduire les symptômes
Par Hanen Slimani publié le
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La grenade, fruit aux multiples vertus n’a pas fini de vous surprendre. Des chercheurs de l’université de Louisville aux Etats-unis ont démontré ses bienfaits sur le système digestif, en particulier dans les cas de maladies chroniques de l’intestin (MICI).

Les solutions à nos problèmes se trouvent parfois dans les choses les plus simples. Un espoir pour les personnes atteintes de maladies chroniques de l’intestin (MICI) a été mis en lumière dans une étude américaine, publiée par des chercheurs de l’université de Louisville, dans le Kentucky. Les baies de grenade contiendraient un métabolite capable de réduire le risque de MICI chez les sujets sains et de limiter les symptômes chez les personnes souffrant déjà de ces pathologies.

La consommation de grenade permettrait à l’acide ellagique présent dans le fruit d'interagir avec des bactéries du microbiote intestinal. Une interférence qui entraînerait la création d’Urolithine A (UroA), un composé métabolite connu pour ses vertus anti-inflammatoires et antioxydantes. Il permet également de réguler certaines protéines de la muqueuse intestinale.

MICI : l’espoir d’un traitement

Les MICI désignent essentiellement la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Elles sont caractérisées par une inflammation de la paroi de l’intestin, liée à une hyperactivité du système immunitaire. Elles concernent très souvent des sujets jeunes, âgés de 20 à 30 ans. Chez 20 % des patients, les symptômes peuvent s’avérer très sévères et nécessiter hospitalisation et arrêt de l’alimentation. Il n’existe pas de traitement curatif pour combattre ces maladies.

La croyance générale à ce jour dans ce domaine, c’est que les urolithines exercent des effets bénéfiques grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Pour la première fois, nous avons découvert que leur mode de fonctionnement inclut également la réparation du dysfonctionnement de la barrière intestinale et le maintien de l’intégrité de la barrière” explique Rajbir Singh, chercheur à l’université de Louisville. Les résultats de cette étude sont une véritable avancée pour la recherche sur les MICI.

MICI : l’espoir d’un traitement

Les MICI désignent essentiellement la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Elles sont caractérisées par une inflammation de la paroi de l’intestin, liée à une hyperactivité du système immunitaire. Elles concernent très souvent des sujets jeunes, âgés de 20 à 30 ans. Chez 20 % des patients, les symptômes peuvent s’avérer très sévères et nécessiter hospitalisation et arrêt de l’alimentation. Il n’existe pas de traitement curatif pour combattre ces maladies.

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