Particules fines : covoiturage gratuit et "forfait antipollution" déclenchés en Ile-de-France
Le "forfait antipollution" est déclenché ce mercredi sur l'ensemble du réseau de transports en commun francilien, a annoncé hier Ile-de-France Mobilités dans un communiqué, alors que la région parisienne est en plein pic de pollution aux particules fines.
Le covoiturage peut-être un moyen de se déplacer lors de ce pic de pollution, surtout si vous travaillez loin de votre domicile. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a décidé de mettre en place un forfait pour un covoiturage gratuit pour toute cette journée.
Gratuit pour tous les Franciliens
La mise en place du "forfait antipollution", de 3,80 euros pour la journée, permet "d'inciter les Franciliens à laisser leur véhicule au garage et de privilégier les transports collectifs", a fait savoir l'autorité régionale des transports.
Il avait déjà été activé en juillet 2018 lors d'un double épisode de canicule et de pollution à Paris.
Le covoiturage sera également gratuit pour tous les Franciliens mercredi, en partenariat avec huit plateformes (BlaBlaLines, Clem', Covoit'ici, IDVroom, Karos, Klaxit, Ouihop, Roulez Malin).
Il avait déjà été activé en juillet 2018 lors d'un double épisode de canicule et de pollution à Paris.
Danger des particules fines
L'Ile-de-France observe depuis plusieurs jours un pic de pollution aux particules fines PM10 (d'un diamètre inférieur à 10 micromètres), dangereuses pour la santé notamment chez les personnes les plus vulnérables.
Selon certaines estimations, la pollution aux particules fines entraîne 48.000 décès prématurés par an en France.
En Ile-de-France, les concentrations en particules fines dans l'air avaient déjà dépassé ce seuil mercredi, jeudi et vendredi de la semaine dernière, grimpant même au-delà de 70 μg/m3 sans toutefois entraîner d'interdiction de circulation, ce qui a provoqué une polémique. Ce niveau de concentration de particules fines est supérieur au seuil d'information fixé à 50 μg/m3 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)qui recommande de ne pas dépasser plus de trois jours par an.