Climat : Greenpeace somme les élus d'agir pour le climat sur un graffiti géant à Lyon
Un graffiti a été dessiné tôt dimanche 24 mars au-dessus du tunnel de la Croix-Rousse à Lyon par des militants de Greenpeace pour inciter les responsables de la métropole à prendre des mesures pour le climat, a constaté l'AFP.
Après le recours en justice déposé par les quatre ONG derrière "l'Affaire du Siècle" -Greenpeace France, Oxfam France, Notre Affaire à Tous et La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme- contre l'État pour inaction climatique le 14 mars dernier, la lutte écologique en faveur du climat se poursuit. Greenpeace France a décidé de se mobiliser contre la pollution à Lyon.
"Lyon suffoque. On veut respirer!"
Sur le graff de 7 mètres sur 6 mètres - lavable à l'eau, précise l'ONG dans un communiqué -, est inscrit le message : "Lyon suffoque. On veut respirer !". Une banderole a également été installée en hauteur pour interpeller les responsables de la ville et de la métropole de Lyon. "Elus, bougez-vous !".
Une fois leur action au-dessus du tunnel réalisée au petit matin, les militants sont descendus en rappel, où des policiers les attendaient pour procéder à un contrôle d'identité, selon un photographe de l'AFP.
Greenpeace précise que d'autres militants ont apposé "de multiples graffs revendiquant le droit à un air pur autour du siège de la métropole, afin d'encourager ses élu-e-s à agir".
Une fois leur action au-dessus du tunnel réalisée au petit matin, les militants sont descendus en rappel, où des policiers les attendaient pour procéder à un contrôle d'identité, selon un photographe de l'AFP.
Greenpeace ajoute qu'elle rencontrera prochainement le président de la métropole David Kimelfeld, attendant "des engagements clairs sur les prochaines étapes de la Zone à faibles émissions, en particulier son extension aux voitures, et sur un cap de sortie du diesel puis de l'essence".
L'organisation écologiste Alternatiba/ANV Rhône, qui était aux côtés de Greenpeace dimanche, dénonce également le soutien des élus à l'Anneau des Sciences, "une autoroute urbaine d'un autre temps, qui augmentera le trafic routier, la pollution de l'air et les émissions de gaz à effet de serre".
Le 21 février, à Marseille, Greenpeace avait mené une action similaire avec des graffitis "On veut respirer!" et "Marseille suffoque" dans plusieurs artères fréquentées de la cité phocéenne, qu'elle considère comme la "lanterne rouge des villes en termes de solutions de mobilité alternatives à la voiture".
L'association a aussi lancé une pétition afin de demander au maire et au président de la métropole d’agir contre la pollution de l’air et qui a déjà recueilli plus de 17 000 signatures.