Barack Obama soutient la mobilisation des jeunes pour le climat
L'ancien président américain Barack Obama a salué, samedi à Berlin, la mobilisation des jeunes, tous les vendredi, contre le changement climatique.
"Plus tôt vous commencez, mieux c'est", a lancé M. Obama lors d'un dialogue avec des jeunes à Berlin. Il a apporté un soutien appuyé à la mobilisation des jeunes, initiée par la Suédoise Greta Thunberg, tous les vendredi en faveur du climat. "Beaucoup de ces personnes ne peuvent pas voter, elles sont encore trop jeunes pour voter mais elles savent ce qui se passe", a ajouté M. Obama.
"Vous ne laisseriez pas vos grands-parents décider quelle musique vous écoutez, ou quels vêtements vous portez. Pourquoi les laisser décider dans quel monde vous allez vivre ?", a-t-il fait valoir.
"Un défi existentiel"
"Combattre le changement climatique est un défi existentiel (...) Les choses changent quand nous nous mobilisons en force", a déclaré l'ex-président, pour qui "la planète sur laquelle nous vivons est en danger".
"Nous ne pouvons pas réussir en restant assis et en attendant que quelqu'un d'autre le fasse", a estimé l'ancien dirigeant.
"Un défi existentiel"
"Combattre le changement climatique est un défi existentiel (...) Les choses changent quand nous nous mobilisons en force", a déclaré l'ex-président, pour qui "la planète sur laquelle nous vivons est en danger".
Barack Obama avait signé fin 2015 l'accord de Paris sur le climat. Son successeur, Donald Trump, a décidé en juin 2017 de quitter l'accord, qui vise à contenir le réchauffement mondial sous les +2°C. M. Obama, reçu la veille par la chancelière allemande Angela Merkel, a par ailleurs livré un message empreint de gravité sur la situation actuelle.
En Europe occidentale, "vous n'avez probablement jamais aussi bien vécu (...) mais des forces puissantes agissent, comme le changement climatique, la crise financière, le nationalisme, en particulier d'extrême droite", a-t-il mis en garde, appelant les Européens à voter aux élections du 26 mai.
Photo : © John MACDOUGALL - AFP