Food4Good : une pêche durable qui fait la chasse au plastique !
Vous hésitez à manger du poisson quand vous pensez aux répercussions écologiques que leur pêche peut représenter ? La marque française Food4Good propose des produits issus de la mer 100 % éco-certifiés, tout en se souciant de la pollution plastique.
Une pêche éco-responsable et durable, c’est possible ? Food4Good s’y engage. Elle est, en effet, la première marque française de produits de la mer 100 % éco-certifiés. Une ambition qui répond aux souhaits des consommateurs. "Les amateurs de poisson ne sont plus prêts à faire de compromis : ils exigent que l’on prenne en compte l’ensemble des problématiques environnementales, y compris la santé, et par ailleurs souhaitent un poisson toujours plus frais et toujours plus pratique. C’est avec cet objectif que j’ai créé Food4Good en 2011, et cette filière Islande illustre bien le travail que nous menons pour le leur garantir ", explique Thomas Canetti, le fondateur. La société vient, en effet, d’inaugurer une nouvelle filière en Islande afin de proposer des pavés de julienne et de cabillaud, pêchés à la ligne et sans arêtes, et toujours en ayant à cœur de préserver les ressources marines, mais surtout de limiter la pollution plastique.
Préserver les ressources marines
Afin de protéger les ressources marines et de limiter l’impact sur les écosystèmes, en Islande, Food4Good opte pour une pêche à la ligne à la palangre de fond. Il s’agit d’une technique de pêche sélective menée par de petits bateaux de 10 à 15 m qui ciblent les poissons désirés. Cette méthode est certifiée « Pêche durable » par le Marine Stewardship Concil (MSC).
Lutter contre la pollution plastique
L’entreprise s’engage depuis ses débuts dans la lutte contre la pollution plastique. Il s’agit d’un enjeu majeur pour elle. Ainsi, sur place, tout est fait pour que le minimum de plastique à usage unique soit présent. Pour ce faire, la filière islandaise de Food4Good a recours à des bacs en plastique réutilisables et n’emploie aucune caisse polystyrène. Les poissons sont filetés, désarêtés et découpés en pavés avant d’être surgelés. Ils sont ensuite placés dans des cartons recouverts d’un léger film plastique de 14g pour 5 kg de poissons. Une fois en France, ces pavés sont emballés et ainsi protégés dans un film plastique sous-vide de 6 grammes, indispensable pour bien protéger le poisson et éviter le gaspillage alimentaire. Ce plastique est cependant réduit au strict minimum : pour 4 pavés de poisson (500g), il ne représentent que 24g, soit moins de 5 % du poids du poisson. Par ailleurs, il est recyclable en magasin bio grâce au dispositif Collectibio que l’entreprise a contribué à financer et mettre en place.
"Nous cherchons depuis plus de 2 ans une alternative compostable, mais cela n’existe pas. En attendant, Collectibio nous permet de gérer la fin de vie du plastique dont nous ne pouvons pas nous passer, et nous assurer qu’il sera recyclé sans se retrouver dans l’environnement", précise le fondateur. Une manière de donner une seconde vie à tous ces détritus qui se retrouvaient auparavant à la poubelle.
Limiter les gaz à effet de serre
www.food4good.fr/lislande-filiere-econome-en-carbone
Enfin, Food4Good s’efforce d’être économe en carbone pour répondre à l’enjeu climatique. Sa filière islandaise emploie la pêche à la ligne fixe, l’électricité provient d’énergies 100% renouvelables et le transport se fait en bateau et non par avion. Des partis pris qui lui permettent d’afficher un bilan carbone de 1kg de CO2eq par kg de julienne et cabillaud contre 22kg de CO2eq par kg de veau, par exemple.
De quoi permettre aux consommateurs de concilier leur amour pour le poisson et la planète. D’autant plus que pour chaque boîte achetée, 0,10€ sont reversés à une association de sauvegarde de la nature. Des produits à retrouver dans les magasins bio, au rayon surgelés. Plus de raison de s’en priver !