No Plastic Challenge : 15 jours sans plastique, le défi à relever sans hésiter !
Pour la deuxième année consécutive, l’association No Plastic in my Sea propose une mobilisation nationale contre la pollution plastique avec le lancement du #NoPlasticChallenge. Prêt(e) à relever le défi ?
L’association de défense de l’environnement No Plastic In My Sea relance, dès le 22 mai prochain, le #NoPlasticChallenge pour lutter contre la pollution plastique. Jusqu’au 5 juin, 1 éco-geste sera proposé quotidiennement durant 15 jours afin de permettre à chacun de réduire sa consommation de plastique. Si l’objectif est d’inciter les consommateurs à modifier leurs comportements, c’est aussi l’occasion de faire pression sur les fabricants.
Le tri est certes essentiel, mais la réduction du plastique en circulation est la seule solution durable pour réduire le cycle infernal.
"Le recyclage seul ne suffira pas à enrayer les impacts du plastique, matériau non biodégradable, composé pour partie d’additifs chimiques", précise l’association. Par ailleurs, cette matière ne se recycle qu’un nombre limité de fois et tous les types ne se recyclent pas. Sans oublier que la revalorisation des déchets engendre d’autres pollutions comme le rejet de substances toxiques.
Si l’Europe vise 55 % d’emballages en plastique recyclés d’ici 2025, ce challenge est aussi une manière de soutenir les politiques ambitieuses pour traiter cette pollution, et réguler cette production qui n’a de cesse d’augmenter (+3,9 % par an dans le monde, +7,8 % en France en 2017).
"Le recyclage seul ne suffira pas à enrayer les impacts du plastique, matériau non biodégradable, composé pour partie d’additifs chimiques", précise l’association. Par ailleurs, cette matière ne se recycle qu’un nombre limité de fois et tous les types ne se recyclent pas. Sans oublier que la revalorisation des déchets engendre d’autres pollutions comme le rejet de substances toxiques.
Comment participer ?
Pour participer à ce défi, il suffit de choisir un, plusieurs ou tous les petits gestes proposés : pas de paille, pas de bouteille en plastique, utilisation de savon solide... Vous pouvez vous lancer seul(e) ou collectivement (associations sportives, entreprises, collectivités locales…). C’est aussi une bonne manière de sensibiliser les enfants à adopter de bonnes habitudes.
Inscrivez-vous à l’évènement Facebook et utilisez le hashtag #noplasticchallenge sur les réseaux sociaux.
Au préalable, n’hésitez pas à évaluer votre consommation habituelle de plastique en répondant à ce questionnaire mis en place pour l'occasion.
Dans l’eau, l’air, les sols et notre assiette
L’an dernier, grâce à cette initiative, 80 000 personnes ont réduit leur utilisation de plastique, notamment à usage unique. Cette année, il faut encore faire mieux pour enrayer ce fléau. La production de plastique a été multipliée par 20 en cinquante ans et atteint 350 millions de tonnes par an, dont au moins 8 millions de tonnes finissent dans les océans. A cette allure, en 2050, il y aura plus de matière plastique que de poissons en mer. Concernant les animaux d’ailleurs, 100 000 mammifères marins et 1 millions d’oiseaux marins meurent chaque année à cause de cette pollution. Ils se retrouvent pris au piège dans ces déchets ou les ingèrent. Résultat : des microparticules se retrouvent également dans nos assiettes.
Rappelons enfin que même les endroits les plus reculés de la planète ne sont pas épargnés par la pollution plastique. Une étude publiée jeudi dernier par une chercheuse de l'Université de Tasmanie a révélé l'existence de plus de 400 millions de fragments de plastique échoués sur les rivages de sable blanc des îles Cocos, un archipel de l’océan Indien. Cela représente près de 238 tonnes de détritus. La Terre entière est empoisonnée. A chacun donc d’apporter sa pierre à l’édifice pour freiner le phénomène pendant quinze jours, et bien plus...