Rappel de raisins secs bio contenant un composant toxique
Plusieurs lots de raisins bio renferment de l’ochratoxine A en trop grande quantité, un danger pour la santé des consommateurs, alerte la DGCCRF.
Alors que le Canard Enchaîné a récemment accusé Biocoop de commercialiser des avocats non bio, un autre produit labellisé est de nouveau pointé du doigt. La Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé ce jeudi le retrait-rappel de plusieurs lots de raisins bio commercialisés chez E. Leclerc. En cause : la présence, en trop grande quantité, d’une mycotoxine, à l’origine d’insuffisances rénales et d’intoxications alimentaires.
Les références des lots à bannir
Naturellement présente dans de nombreux végétaux, tels que les raisins secs, le café et les céréales, l’ochratoxine A est produite par plusieurs types de champignons microscopiques. Mais, en teneur élevée, cette mycotoxine peut être délétère, à cause de ses propriétés cancérigènes, immunotoxiques et neurotoxiques. Particulièrement toxique pour le rein, l’ochratoxine A est classée "cancérogène possible pour l’homme" par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer). Pire encore, elle résiste aux traitements culinaires ordinaires.
Vendus sous la marque BIO VILLAGE de l’enseigne Leclerc, les lots de raisins bio contaminés ont été rapidement épinglés par la DGCCRF. Les denrées dépassent la teneur maximale autorisée d'ochratoxine pour les raisins - établie à 10 µg/kg - et expose le consommateur à des dangers sanitaires conséquents. La DGCCRF recommande aux personnes en possession de ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente. Voici les références à éviter :
Vendus sous la marque BIO VILLAGE de l’enseigne Leclerc, les lots de raisins bio contaminés ont été rapidement épinglés par la DGCCRF. Les denrées dépassent la teneur maximale autorisée d'ochratoxine pour les raisins - établie à 10 µg/kg - et expose le consommateur à des dangers sanitaires conséquents. La DGCCRF recommande aux personnes en possession de ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente. Voici les références à éviter :
- Communiqué de presse - DGCCRF