Hécatombe en Islande : une cinquantaine de baleines échouées sur une plage

Hécatombe en Islande : une cinquantaine de baleines échouées sur une plage
Hécatombe en Islande : une cinquantaine de baleines échouées sur une plage
Par AFP /Relaxnews publié le
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En Islande, une cinquantaine de baleines pilotes ont été retrouvées mortes sur une plage, dans l’ouest de l’île. Pour l’heure, les raisons de cette hécatombe restent inconnues.

C’est une bien triste scène qu’a découvert un pilote d'hélicoptère transportant des touristes, le 18 juillet dernier. En plein vol, il est tombé sur une cinquantaine de baleines pilotes échouées sur la plage sauvage de Longufjorur, dans l'ouest de l'Islande.

Comme l’expliquent les scientifiques, si ce phénomène est fréquent, il est rarement fatal chez ces cétacés. Au total, 52 animaux gisant sur le sable ont été repérés. Des biologistes devaient se rendre sur place mardi pour prélever des échantillons sur les mammifères marins, une espèce abondante dans l'Atlantique estimée à entre 500.000 et 800.000 individus.

"Régulièrement on voit des baleines pilotes s'échouer. Ce n'est pas inhabituel (...) mais la plupart du temps on les repère en peu de temps, avant qu'elles meurent, et on peut les aider à regagner le large", explique à l'AFP Gisli Vikingsson de l'Institut de recherche marine de Reykjavik.

Un mystère pour les scientifiques 

Les baleines sont particulièrement vulnérables lorsqu'elles se rapprochent des côtes pour chasser leurs proies et que les eaux de littoral sont peu profondes. Mais ces décès en masse restent un mystère pour les experts. En effet, ils ignorent les raisons pour lesquelles elles s'échouent, et en si grand nombre. Certaines théories évoquent l'interférence de champs magnétiques, d'autres soulignent le rôle central d'un individu dominant au sein d'un groupe suivi par ces congénères, "quoi qu'il arrive", explique Gisli Vikingsson.

"Régulièrement on voit des baleines pilotes s'échouer. Ce n'est pas inhabituel (...) mais la plupart du temps on les repère en peu de temps, avant qu'elles meurent, et on peut les aider à regagner le large", explique à l'AFP Gisli Vikingsson de l'Institut de recherche marine de Reykjavik.