Une étude révèle le régime le moins nocif pour l’environnement
Une étude américaine publiée ce mardi dévoile le régime alimentaire le plus respectueux de la planète.
Un rapport des experts climat de l'ONU soulignait en août dernier la nécessité de changer nos habitudes alimentaires pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans la foulée, des chercheurs de la Johns Hopkins University ont modélisé les impacts de neuf régimes (de vegan - sans aucune protéine animale - à un jour par semaine sans viande) sur 140 pays. Selon leur étude, publiée mardi dans la revue Global Environmental Change, "un mouvement vers des régimes tournés vers les végétaux est essentiel pour atteindre les objectifs" en matière de réchauffement climatique.
Le régime vegan, bon pour la planète
L'adoption d'un régime vegan réduit de 70 % l'empreinte carbone moyenne par habitant et serait le moins émetteur de gaz à effet de serre dans 97 % des pays étudiés. Mais les régimes alimentaires incorporant la consommation d'animaux du bas de la chaîne alimentaire (petits poissons comme sardines ou harengs, mollusques ou insectes) présentent une plus grande flexibilité et des apports en protéines pouvant être nécessaires à certaines populations, notamment dans les pays connaissant des problèmes de malnutrition, avec des bénéfices environnementaux comparables. Suivent dans l'ordre le régime deux-tiers vegan (un repas sur trois), puis végétarien (avec oeufs et produits laitiers), pescetarien (poisson comme seule protéine animale), sans viande rouge, sans produits laitiers, faible en viande rouge et avec un jour sans viande par semaine.
La viande rouge, un bilan carbone élevé
L'étude avertit que les objectifs de nutrition auront un impact global, puisque 49 % des pays étudiés n'atteignent pas le niveau recommandé d'apports en protéines, 36 % en calories. La mise à niveau peut réduire, et parfois annuler les gains environnementaux d'une modification des régimes alimentaires. Les chercheurs recommandent donc une approche région par région, les pays développés aux régimes alimentaires riches devront modifier leurs habitudes et les autres adapter leur développement.
Concernant les apports alimentaires, c'est sans surprise la viande issue de ruminants qui a la plus forte empreinte carbone : en moyenne et par portion, elle est 316 fois plus importante que les légumineuses, 125 fois plus que les noix et graines et même 40 fois plus que le soja.
La viande rouge, un bilan carbone élevé
L'étude avertit que les objectifs de nutrition auront un impact global, puisque 49 % des pays étudiés n'atteignent pas le niveau recommandé d'apports en protéines, 36 % en calories. La mise à niveau peut réduire, et parfois annuler les gains environnementaux d'une modification des régimes alimentaires. Les chercheurs recommandent donc une approche région par région, les pays développés aux régimes alimentaires riches devront modifier leurs habitudes et les autres adapter leur développement.
Concernant les apports alimentaires, c'est sans surprise la viande issue de ruminants qui a la plus forte empreinte carbone : en moyenne et par portion, elle est 316 fois plus importante que les légumineuses, 125 fois plus que les noix et graines et même 40 fois plus que le soja.