Macron aux jeunes sur l’écologie : ne me dites pas qu'on est foutus en 2050 !

Macron aux jeunes sur l’écologie :
Macron aux jeunes sur l’écologie : "ne me dites pas qu'on est foutus en 2050 !"
© Christophe ARCHAMBAULT - AFP
Par AFP /Relaxnews publié le
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Tout n’irait pas si mal ? Emmanuel Macron était ce jeudi à l'université Jules-Verne d'Amiens pour rencontrer des étudiants. Interrogé sur la question environnementale, le président de la République a plaidé pour que la mobilisation des jeunes ne tourne pas au "catastrophisme"…

Alors qu’il est actuellement à Amiens pour rencontrer les étudiants de l'université Jules-Verne, le président de la République a quelque peu remis en cause le pessimisme des jeunes au sujet de l’environnement. "Ne me dites pas, vous, qu'on est foutus en 2050", a lancé Emmanuel Macron à des étudiants qui l'interrogeaient sur l'écologie.

Convertir la mobilisation en action

"On peut être lucide sur les conséquences, dire ‘on n'est pas dans la trajectoire’ mais pas dire ‘on est foutus’, (...), ça jamais", a-t-il ajouté, considérant que "le temps de l'indignation, c'était du temps du président Chirac" qui avait déclaré : "la maison brûle". "Cette mobilisation de la jeunesse pour le climat, on en a besoin" pour "la convertir en action", et qu'elle ne reste pas "une indignation et une colère ou en quelque sorte un catastrophisme", a ajouté le chef de l'Etat.

Il faut "convaincre ceux qui ont des pratiques qui ne marchent plus du tout" et "les aider à changer", a-t-il ajouté, citant les pesticides, la mobilité, les entreprises "pour qu'elles polluent moins"... et dans le cas des citoyens favoriser "le transport doux en ville" ou "aller vers des véhicules qui polluent moins".

Une taxe carbone aux frontières

"Il faut le faire au bon rythme, en accompagnant et donc en ayant aussi une politique sociale", a-t-il ajouté, en reconnaissant : "c'est l'erreur que j'ai faite il y a un peu plus d'un an" en disant "on y va à fond pour changer, on fait notre taxe carbone, on essaie de pousser les choses". Mais "je n'avais pas assez vu que ça mettait des gens en situation de grande difficulté financière, parce qu'ils n'avaient pas le choix", a-t-il ajouté, en allusion à la taxe carbone qui avait déclenché la colère des "gilets jaunes".

Il faut "convaincre ceux qui ont des pratiques qui ne marchent plus du tout" et "les aider à changer", a-t-il ajouté, citant les pesticides, la mobilité, les entreprises "pour qu'elles polluent moins"... et dans le cas des citoyens favoriser "le transport doux en ville" ou "aller vers des véhicules qui polluent moins".