Une étude montre que l'alimentation végétarienne abaisserait le risque d'AVC
Des chercheurs taïwanais ont montré qu'une alimentation végétarienne, riche en légumes, en noix et en soja, pouvait abaisser le risque d'accident cardiaque ou cérébral.
Ces nouvelles recherches, menées par des scientifiques de la Tzu Chi University et Fu Jen Catholic University, ainsi que des Buddhist Tzu Chi Medical Foundation et Buddhist Tzu Chi General Hospital, ont suivi un premier groupe de 5.050 personnes et un second de 8.302 qui appartenaient aux communautés bouddhistes de Taïwan. Les participants avaient en moyenne 50 ans en début d'étude. Aucun n'avait eu d'attaque par le passé. Ils ont tous subi des examens médicaux et devaient remplir des questionnaires concernant leur alimentation. Ils ont été suivis en moyenne entre six et neuf ans, selon leur groupe d'étude. Environ 30 % des participants des deux groupes ne mangeaient ni viande, ni poisson et se définissaient comme végétarien, une alimentation encouragée dans ces communautés. De plus, la consommation de tabac et d'alcool était découragée dans les deux groupes d'étude.
Un risque abaissé de moitié voire plus
Leurs résultats, parus en ligne dans Neurology, la revue médicale de l'American Academy of Neurology, ont montré que les végétariens consommaient plus de légumes, de noix, de soja, de fibres et de protéines végétales que les non-végétariens. Ils mangeaient aussi moins de produits laitiers, de protéines animales et de graisses, bien que les deux groupes consommaient la même quantité d'œufs et de fruits. Lorsqu'ils ont pris en compte le risque d'attaque de chaque groupe, les chercheurs ont trouvé que les végétariens présents dans le groupe de 5.050 participants enregistraient un risque abaissé de 74 % d'accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique par rapport aux non végétariens, après avoir pris en compte des facteurs tels que l'âge, la consommation de tabac et des troubles médicaux tels que l'hypertension et le diabète.
Lorsqu'ils ont suivi le second groupe de 8.302 participants, les chercheurs ont trouvé qu'après avoir pris en compte d'autres facteurs, les végétariens abaissaient leur risque d'AVC ischémique de 60 %, de 65 % leur risque d'AVC hémorragique et de 48 % leur risque global d'AVC par rapport aux non-végétariens. L'attaque ischémique, qui est le type d'AVC le plus fréquent, découle d'un caillot de sang qui vient bloquer une artère en charge de l'irrigation du cerveau, ou lorsque le caillot se forme ailleurs dans le corps puis voyage vers le cerveau et bloque l'afflux sanguin. L'attaque hémorragique se produit lorsque survient un saignement dans le cerveau qui endommage les cellules voisines.
"Notre étude à montré, dans l'ensemble, qu'une alimentation végétarienne était bénéfique et qu'elle réduisait le risque d'attaque ischémique même après avoir pris en compte différents facteurs de risques connus tels que la tension artérielle, et les niveaux de glucose et de graisses dans le sang", a commenté l'auteur de l'étude Chin-Lon Lin. "Cela pourrait signifier qu'il est possible que d'autres mécanismes puissent protéger les végétariens des AVC."
Lorsqu'ils ont suivi le second groupe de 8.302 participants, les chercheurs ont trouvé qu'après avoir pris en compte d'autres facteurs, les végétariens abaissaient leur risque d'AVC ischémique de 60 %, de 65 % leur risque d'AVC hémorragique et de 48 % leur risque global d'AVC par rapport aux non-végétariens. L'attaque ischémique, qui est le type d'AVC le plus fréquent, découle d'un caillot de sang qui vient bloquer une artère en charge de l'irrigation du cerveau, ou lorsque le caillot se forme ailleurs dans le corps puis voyage vers le cerveau et bloque l'afflux sanguin. L'attaque hémorragique se produit lorsque survient un saignement dans le cerveau qui endommage les cellules voisines.