Coronavirus : la filière vrac énonce des règles sanitaires supplémentaires
Des préconisations d'hygiène à destination de tous les commerces vendant des produits en vrac, s'ajoutant aux recommandations du gouvernement, ont été publiées mardi afin d'améliorer les "bonnes pratiques" pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, selon l'organisation qui fédère le secteur.
"Au vu de la propagation rapide du virus Covid-19 et des questions récurrentes des commerçants adhérents sur les bonnes pratiques à mettre en place pour limiter sa transmission", Réseau Vrac publie sur son site des préconisations supplémentaires "à mettre en œuvre en plus de celles communiquées par le gouvernement". L'organisation recommande ainsi de "désinfecter au minimum deux fois par jour toutes les surfaces et tout ce qui est susceptible d'être manipulé dans le magasin" et de "limiter le nombre de personnes dans la boutique". En outre, "le consommateur doit se faire servir au maximum par le commerçant et éviter autant que possible de se servir lui-même", explique Réseau Vrac à ses adhérents.
Eviter les gestes parasistes
"Dans la mesure du possible, nous recommandons au commerçant d'utiliser ses contenants et sacs à vrac, préalablement lavés et désinfectés, plutôt que les contenants apportés par le consommateur, afin de limiter le risque de transmission du virus", ajoute l'organisation. Mais "si le commerçant continue à autoriser l'utilisation des contenants apportés par les consommateurs, nous recommandons de désinfecter l'extérieur des contenants, en magasin avant utilisation".
Enfin, "le port de gants par le commerçant n'est pas recommandé, il vaut mieux privilégier un bon lavage des mains régulier", ainsi que "limiter au maximum la communication orale" et "éviter les gestes parasites".
1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires
Le marché du vrac (produits sans emballage) en France a représenté 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2019, en croissance de 41 % sur un an, tiré par l'ouverture de magasins et le développement du non-alimentaire, selon Réseau Vrac.
"On a bon espoir que le marché triple d'ici 2022", avait affirmé début février Célia Rennesson, la directrice générale de cette organisation qui fédère 1.300 acteurs de la filière dans 14 pays francophones. Mais ce type de consommation reste quand même une "niche", avec une part de marché (hors produits frais) de 0,75%, que Réseau Vrac espère porter à 3 % en 2022.