Jeûne intermittent : le bon plan anti-kilos du confinement
Stress, activité physique réduite, frigo à portée de main toute la journée. Confinés, notre corps est mis à rude épreuve. Pour éviter une prise de poids délétère à long terme pour la santé, le jeûne intermittent, plébiscité par les sportifs, s’affiche comme une solution adaptée à notre nouveau mode de vie. Explications.
Vous avez mis le paquet sur les apéros virtuels alcoolisés, le grignotage de gâteaux ou de chips dans le canapé devant les écrans ? Pas de panique. Il est toujours temps de vous ressaisir. Ces petits écarts habituellement “rattrapés” par une activité physique modérée risque d’affoler votre balance. C’est mathématique, moins vous bougez, plus vous stockez. Sans compter que le manque de sommeil, le stress ou l’angoisse ont tendance à nous faire grignoter en dehors des repas. Et pas des radis !
Tenter le jeune intermittent
Le jeûne intermittent, venu des Etats-Unis (“fasting”), qui permet de réduire le nombre de calories ingurgitées et donc la prise de poids rapide, est une méthode à tester sur une courte durée pour éviter cet écueil, à condition de veiller à de bons apports nutritionnels dans l’assiette.
Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un jeûne strict ni d’un régime au long cours. Vous pouvez manger de tout et à votre faim et, surtout conserver une routine des repas qui est essentielle à l’heure actuelle pour structurer les journées. A la différence d'un régime, la méthode consiste à prendre deux repas équilibrés par jour mais dans une fenêtre horaire limitée.
Deux repas par jour dans une fenêtre de 8 heures
Concrètement, vous alternez une phase de jeûne de 16 heures avec une phase de prise alimentaire classique de 8 heures. Pour démarrer en douceur, les nutritionnistes préconisent de viser un laps de temps de 13 heures. Attention : la formule est à étudier en fonction de votre vie professionnelle et familiale :
Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un jeûne strict ni d’un régime au long cours. Vous pouvez manger de tout et à votre faim et, surtout conserver une routine des repas qui est essentielle à l’heure actuelle pour structurer les journées. A la différence d'un régime, la méthode consiste à prendre deux repas équilibrés par jour mais dans une fenêtre horaire limitée.
Rester à l’écoute de son corps
Pour éviter le piège de manger en quantité et mal (produits gras et sucrés) aux deux repas choisis, le mieux est de préparer ses menus et faire au préalable une liste de courses riche en fruits et légumes frais. C’est l’occasion de se faire du bien et de manger mieux en choisissant des produits locaux et de saison. Les sources de protéines (viande, poisson, oeufs, etc.) sont également importantes à cibler car la sédentarité prolongée favorise la perte de capacité musculaire (amyotrophie) au profit des cellules graisseuses. Autre fonction : les protéines produisent des neuromédiateurs qui aident l’organisme à produire la fameuse sérotonine, tranquillisant naturel.
Pour appliquer sereinement le jeûne intermittent, il est important de rester à l’écoute de son corps et des signaux de faim et de satiété. En limitant le nombre de repas, vous devriez renouer plus facilement avec une réelle sensation de faim.
Des bénéfices santé étudiés scientifiquement
Au delà de la perte de poids produite par le phénomène de cétose (le corps à défaut de glucose pendant la période jeûnée puise dans les graisses), le jeûne intermittent présente des effets bénéfiques pour la santé, selon des études récentes, menées auprès de patients essentiellement obèses et/ou diabétiques. Au niveau physiologique, ce type d’alimentation alternée agirait sur certains marqueurs biologiques: réduction du tour de taille, baisse de la pression artérielle, baisse du taux d’insuline et du taux de graisse, de l’inflammation et régulation de la glycémie.
A noter :
Le jeûne intermittent est déconseillé aux enfants, personnes âgées, malades, fatiguées, souffrant de troubles du comportement alimentaires, aux femmes enceintes et qui allaitent.